Mercredi 9 avril 3 09 /04 /Avr 23:43

 

             Moi c'est Jori 2  Je trouve que les mâles actifs virils sont assez rares, et moi j'ai toujours aimé les hommes de 40 ans. Ils dégagent un quelque chose, de bien. Ils ont du goût, une odeur de mâle, leur queue est excellente à sucer et ils aiment qu'on les papouille, qu'on les suce, qu'on les tripote. En plus, je les préfère routiers, alors là pour moi c'est super aussi je vais vous raconter une de mes aventures.

Ce qui m'est arrivé, il y a peu de temps en fait. C'était jeudi soir à 19h. J'habite sur Avignon et je revenais de Marseille, aussi avant d'aller voir ce qui se passait sur le parking du pont de Bonpas, sortie Avignon sud (84), je me suis arrêté sur les 4 parkings avant de sortir. Sur les 3 premiers, personne. Sur le quatrième, des voitures, un vieux (mais très vieux) dans un camion. Il n'est pas resté longtemps... et est parti faire sa route. Les 3 homos, sont partis également. Je suis seul sur ce parking. Je me demande si je vais rester... "C'est vraiment désert ce soir. Enfin je reste, je vais bien voir!"

Au bout d'un moment, une semi blanc arrive, se gare. Le gars au volant allume sa cabine, cherche quelque chose, descend de son bahut, et part vers les toilettes: un petit mec, la quarantaine, barbu, bien foutu. Je descends de ma voiture en me disant "Allons voir de plus près". J'arrive aux toilettes, il finissait de pisser. Il se secoue la bite, et repart à son bahut. Je me dis: "Bon, ben c'est pas pour ce soir!" J'avais faim, je remonte en voiture. Il ne part pas, il attend, allume une cigarette, et redescend de son camion! "Tiens! ho, ho!" me dis-je.

Il me regarde, s'approche de ma voiture. Je baisse ma vitre. Il me demande d'une fort jolie voix: "Tu cherches un copain?" Je réponds que, oui en effet, c'était le but de ma présence ici. Il me dit: "Viens!" Mais à ce moment, deux camions arrivent suivis de trois voitures. Un peu gêné, il me dit: "Bon! Tant pis!" Je lui réponds: "Bon, ben tant pis! Dommage!" Il s'en retourne dans son bahut, mais ne part pas! Je décide, moi aussi de rester sur ce parking.

Là, le balai des tapettes commence! Les trois voitures circulent lentement de long en large, appels codes/phares... Et ça tourne et ça retourne. Mon homme, imperturbable commence à tendre un truc sur son pare brise comme pour se protéger de ce bordel. Au bout de presque vingt-cinq minutes, les deux camions quittent le parking sans qu'apparemment ils n'y ait eu de rencontre...

Soudain mon homme baisse sa vitre et me fait signe en criant: "Viens!" Surpris, je regarde autour de moi les trois ersatz dépités, qui remontent dans leurs autos. En attendant, je descends de la mienne, je monte dans le camion... Ça sentait le jules propret et la cigarette dans cette tanière. On discute un peu... Il me dit que son rideau pare-brise ne fonctionne pas. Il baisse celui de mon coté et me dit sans transition, en se déshabillant, qu'il aime tout. Il garde son pull et son t-shirt. Mais le slip, le bénard, tout ça, ça vire. Je vois dans la demi-obscurité une jolie paire de fesses. Ce joli monsieur s'allonge en travers sur sa couchette et me dit: "Fais moi ce que tu veux!" Je lui demande, ce qu'il aime, "Tout!" me répond-il, "mais moi, je ne fais rien."

Bon alors j'approche ma bouche de sa cuisse gauche, puis droite; je remonte, lui caresse avec mes lèvres ses couilles, je papouille sa queue qui se met à gonfler. Elle n'est pas très grosse, mais bien jolie et odorante comme je les aime. Je goutte, son gland, et là j'entends "hummmm". Je quitte pour aller embrasser son ventre, ses seins. Il n'est pas poilu, un peu potelé, adorable... Je redescends sur son joli petit bâton, je descends sur ses couilles, je les gobe, et il relève les cuisses. Je lui demande: "Tu aimes qu'on te bouffe le cul?" Il me répond: "J'adore ça!" Je le voyais bien et là, l'extase...

J'embrasse ce cul propre, je le lèche goulûment, j'enfonce ma langue et ce cul qui se dilate, s'entrouvre accompagné par des "hummm" de plaisir. Il m'arrête voulant d'autres caresses... Je remonte ma bouche pour lui sucer cette belle queue raide et lui caresser le ventre, les seins, les épaules. Il me prend les mains... Je les sens un peu rudes et dures mais les doigts bien faits... comme la queue que je lui astique. Je la sors de ma bouche, je la lèche, je l'embrasse. Il me dit: "Que c'est bon! Tu me régales." Je suis aux anges.

Il envoie ses pieds en l'air et là je lui caresse les fesses, je lui lèche son trou comme un affamé. Il soupire et pousse des petits cris quand je lui masse, le haut des cuisses, les ischions. Je lui masse les fesses, je lui caresse les couilles, la queue, il est fou, il me crie d'arrêter. J'engage le pouce dans son trou du cul largement dilaté maintenant en lui suçant sa queue en même temps. Je retire mon pouce pour lui enfoncer à nouveau après l'avoir mouillé de ma salive. Je lui fous ensuite mon index, puis mon majeur, deux doigts en même temps. Il aime! Je tourne mes deux doigts doucement. Il aime vraiment ça, le coquin...

Je retourne avec ma bouche travailleuse lui sucer son organe délicieux, à grand et petits coups de langue. Il n'en peut plus... Soudain, il jouit en criant "OOUUIIIIIIIII!" Sa rondelle se contracte, et il crache une semence blanche. Moi je le caresse avec les mains partout et je lui lèche ce cul avec lequel je l'ai fait jouir comme un fou. Un moment après, il me dit: "Tu m'as tué!" Je lui réponds que ce fut délicieux. Il est content (et moi donc!).

Après la redescente, nous parlons de choses et d'autres. Il doit aller sur Paris... douze heures de route, mais en forme maintenant. Il est 21h30. Nous sommes restés plus de deux heures ensemble... Et je lui ai bouffé le cul pendant au moins une heure. Je suis aux anges et lui aussi. Nous nous reverrons peut être...

Moi, voilà comment j'aime les mâles! En partant il m'a dit "Merci!!!" Alors ça les mecs, c'est le must! C'est super gentil, un macho qui vous dit merci comme ça, du fond de ses tripes, sincèrement. Rien à voir avec les tantes blasées que l'on peut rencontrer le plus souvent...

Voilà, je vous raconterai peut être encore une histoire, car des moments et des mecs comme ça j'en connais quelques-uns uns qui laissent rêveur. D'ailleurs, tous, lorsqu'ils passent sur Avignon, me téléphonent pour savoir si je suis libre et si on peut se voir! Hé hé, moi ça me rend super content!

Voilà Pleins phares à tous " .

 

jori

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Mercredi 9 avril 3 09 /04 /Avr 01:48

 

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Aime-moi !

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il a sauté le pas... chuttttttttt!

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On l'a persuadé à force de caresses. Il est heureux là. chuttttttttt!

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Vers le lâcher prise chuttttttttt! 

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Et dire qu'il n'arrêtait pas de me repousser.

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     chuttttttttt!

 

 

 

 

 

Par la-prostitution-masculine-gay - Publié dans : SOLITUDE & SES "MEFAITS"
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Mercredi 9 avril 3 09 /04 /Avr 01:20

 

"C'est Antoine qui m'a fait le coup et m'a initié."

 

briefopinion: Gimme more!

 

Cher ami Je vous écris pour vous dire combien il est difficile parfois d'échapper au regard sournois et aux petites phrases assassines, tout ça parce qu'on a plus de quarante ans et qu'on aime un (ou plusieurs) jeune(s) pédé(s) d' au moins vingt ans de moins que vous. J'ai toujours aimé les jeunes mecs. Lorsque j'avais vingt ans, nous avions le même âge et ça ne gênait personne. Puis les années ont passé et mon désir est resté intact pour les mecs de cet âge-là. Aussi je me suis efforcé de "rester dans le vent". Et qu'on n’aille pas me dire que c'est parce que j'aime le rôle d'initiateur! Au contraire, avec des plus jeunes, j’ai l'impression d'en apprendre tous les jours. Je me sens tellement bien avec eux. J’aime autant leur sérieux que leur insouciance. Ils savent baiser avec des préservatifs, par exemple. Pour dire la vérité, ce sont eux qui m'ont appris à baiser avec. Je ne savais pas. Je m'en foutais. C'est Antoine qui m'a fait le coup et m'y a initié.

On s'était rencontrés sur les bords de la Loire. J'ai tout de suite craqué pour son joli minois, ses yeux noisette et ses cheveux gris-blond . Il faisait doux, c'était l'automne. On a marché un peu ensemble avant de se décider à aller chez lui. Il avait un studio pas loin. Comme dans la majorité des cas, mon âge ne semble rebuter que ceux... de mon âge. Antoine était fougueux, empressé, et j'étais loin d'être son premier coup. J'ai admiré sa dextérité à me dessaper avant même que j'enlève quoi que ce soit. Son agilité à ouvrir ma chemise, à me débraguetter, à s'agenouiller pour rendre hommage à ma virilité. Il ne m'a pas sucé mais m'a peloté les couilles avant de me palucher un peu. J'aime l'excitation de ces jeunes mâles en rut. Ils baisent beaucoup et sont, en définitive, les maîtres du jeu. Je l'ai caressé un peu, puis nous nous sommes retrouvés enlacés sur le lit. Il était temps de passer à autre chose de plus sérieux qu'une petite branlette.

Il avait envie de se faire mettre. Il me l'a dit comme ça tout de go: «J’ai envie de me faire mettre!» J'étais ravi. J’ai pris ma queue dans mes mains et j'ai fait signe au garçon de se mettre à quatre pattes. C’est là qu'il m'a dit qu'il ne baisait pas sans préservatif, et qu'il ne se faisait jamais mettre sans, non plus, quel que soit son partenaire. Sur le moment, ça m'a déconcentré et j’ai débandé. On a discuté un peu. Tout en discutant, il m’avait pris la queue entre ses doigts et me caressait très doucement le nœud. Il me racontait comment il aimait sentir une grosse bite bien lourde comme la mienne lui défoncer la rondelle. Je n'ai pas tardé à rebander entre ses doigts agiles. Il a dit: «Ferme les yeux!» J'ai fait ce qu'il disait, et j'ai senti qu’il glissait quelque chose sur ma queue, comme du lubrifiant. C'était doux. Je me suis abandonné à ses caresses. Soudain, une sorte de paroi dure a pris la place des doigts, et ma queue s'est heurtée à ce mur de chair. J'ai compris que mon amant s'était retourné et qu'il tentait de s'empaler sur mon vit. J’ai poussé ma queue et j’ai fait céder cette paroi musclée. En agrippant vigoureusement Antoine par la taille, je me suis enfoncé avec délectation dans son boyau. J'ai compris qu’il avait réussi à me mettre un préservatif, sans que je m'en aperçoive. Ça ne me faisait plus débander, au contraire. J'étais trop heureux de pouvoir défoncer ce beau trou de balle. Le préservatif ne me gênait plus vraiment, je l'oubliais presque. J'ai accéléré la cadence alors que je prenais la bite d'Antoine à pleine main pour la branler. Finalement, j'étais tellement excité que j'ai craché toute ma purée bien au fond de son puits d'amour, alors que mon jeune pédé se secouait le nœud en répandant son sperme sur les draps et en gémissant comme un chiot. Je me suis retiré et on est resté un bon moment sans rien dire, l'un contre l'autre. Comme il est étudiant, et j'ai connu autrefois la même situation, moi qui suis très à l'aise, je lui ai donné un coup de main. Il ne voulait pas, mais pour l'occasion j'ai joué les "papas".

Il m’a parlé du sida. Je me suis rendu compte que j'étais complètement inconscient. Après j’ai été faire un test, sur son conseil. Je suis séronégatif, par chance! Depuis que je connais Antoine, je ne baise plus que SSR. Je n'oublierai jamais que c'est un jeune gay de vingt berges qui a complété mon éducation et m'a, peut-être, sauvé la vie ! .

On se revoit de temps en temps et, sans arrière-pensée, il m'a présenté plusieurs de ses copains de fac. Rien que des mecs de son âge, complètement craquants avec leurs petits culs bien moulés dans les jeans. Même si je pourrais être le père de ces jeunes mâles, ils ne font pas attention à mon âge. Même si je me montre quelquefois généreux, ils ne m'ont jamais pris pour un gigolo. Je me sens très proche d'eux et j'aime baiser avec eux, quand ils en éprouvent le désir (plusieurs copains d'Antoine, hélas! ne sont pas homosexuels). C’est comme cela que je me suis retrouvé avec trois jeunes étalons dans une soirée assez chaude, avec l’un qui me suçait la queue, l'autre qui me roulait une pelle, et le troisième qui faisait joujou avec mon trou de balle en m'enfonçant ses doigts dedans. On s'est bien défoulés. Je dois dire que j'aime faire l'amour dans la bonne humeur. J’ai coincé un de ces petits minets bien fermement et je lui ai fourré ma queue dans les entrailles. Après, j'ai senti que, par-devant, on lui happait la queue pour la lui sucer. On a passé la nuit, allant d'un corps à l'autre, c’était un vrai plaisir! Et on a fini par se faire des câlins, par se rouler des pelles, se mordiller la nuque, les seins, la peau des couilles. C'est incroyable comme ces jeunes pédés peuvent être tendres, avides de câlins et caressants sous des allures de gros durs parfois.

L’autre jour, l'un d'eux m'a dit qu'il n'osait pas être aussi tendre avec les mecs de son âge qu'avec moi. Question de pudeur, peut-être. Dans tous les cas, ce n'est pas moi qui vais m’en plaindre! Baiser avec des hommes de mon âge ne m'attire pas. Je crois que ça m'emmerde. Et si ça m’arrive, je n'ai qu'une hâte: retrouver mes petits mâles de vingt ans pour d'autres jeux coquins. Finalement, je voulais raconter tout cela, pour vous dire que je suis un mec de quarante-sept ans qui aime baiser avec des jeunes, et que j'aime autant ça qu'eux aiment baiser avec moi. Et que j'emmerde une bonne fois pour toutes tous les grincheux qui me font des réflexions, qui me traitent de micheton ou de pervers. On a l'âge de son désir et le plaisir qu'on peut offrir à l'autre, c'est tout.

Urlimit

 

 

 

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Mardi 8 avril 2 08 /04 /Avr 06:07

 

J'adore qu'on m'aide, c'est pourquoi je reposte avec plaisir les

articles, photos, embed codes qu'on m'envoie

It’s these mornings I live for. It’s what gets me up early for work knowing it will help provide for us. It’s what gets me through another weekend I’m away or he’s stuck in the library. What gets me through a weekend with friends or family in which we can’t find real alone time. Those mornings when he gets up first, turns on the heat and starts the coffee. And then opens the blinds because he knows I don’t like sleeping in on a beautiful weekend day we can spend together. And then comes back to bed, gazes at my face and wakes me up with his kisses. Sure, his footsteps coming back into the bedroom wake me up each time, but I enjoy making him take the initiative. Because when things heat up and get a bit risque, I can always tell him “hey, you started it Ace.”

Je tiens à dire que ce que je poste c'est avant tout pour mon

plaisir personnel et égoïste.

Je n'ai aucune prétention à "enseigner" ou apprendre quoi que ce

soit à aucun de mes butineuses (visiteurs). Quand j'ai une joie dans

un domaine qui retient mon attention, je le note pour moi-même et

le blog est ouvert aux yeux de tous.

 

 

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Mardi 8 avril 2 08 /04 /Avr 05:44

 

MY OWN PRIVATE  IDAHO  de Gus van Sant

 

Avec River Phoenix (Mike Waters ), Keanu Reeves (Scott Favor)
Couleurs - 1991 - DVD

L'intrigue

Dans un quartier de Portland aux Etats-Unis, des gosses de la rue font le tapin pour survivre, ils se défoncent et vivent dans un squat. Parmi eux, Scott Favor, le fils du maire de la ville en révolte contre son père et son milieu et Mike Waters un garçon qui vient de la campagne, se lient d’amitié. Scott décide d’accompagner Mike à la recherche de sa mère.

Photos et vidéos extraites du film

  • River Phoenix (Mike Waters) et Keanu Reeves (Scott Favor)
    River Phoenix (Mike Waters) et Keanu Reeves (Scott Favor)Keanu Reeves (Scott Favor) et River Phoenix (Mike Waters )
  •  
    Keanu Reeves (Scott Favor) et River Phoenix (Mike Waters )
  • River Phoenix (Mike Waters)
    River Phoenix (Mike Waters)
  • River Phoenix (Mike Waters) et une cliente
    River Phoenix (Mike Waters) et une cliente
  • Gus van Sant, River Phoenix (Mike Waters ) et Keanu Reeves (Scott Favor)
    Gus van Sant, River Phoenix (Mike Waters ) et Keanu Reeves (Scott Favor)
  • River Phoenix (Mike Waters) et Keanu Reeves (Scott Favor)
    River Phoenix (Mike Waters) et Keanu Reeves (Scott Favor)
  • Keanu Reeves (Scott Favor)
    Keanu Reeves (Scott Favor)
  • My own private Idaho
    My own private Idaho
  • Gus van Sant
    Gus van Sant
  • Affiche My own private Idaho
    Affiche My own private Idaho

River Phoenix (Mike Waters) et une clienteGus van Sant, River Phoenix (Mike Waters ) et Keanu Reeves (Scott Favor)River Phoenix (Mike Waters) et Keanu Reeves (Scott Favor)Keanu Reeves (Scott Favor) et River Phoenix (Mike Waters )River Phoenix (Mike Waters) et Keanu Reeves (Scott Favor)

   

L’homosexualité au cinéma et sans complaisance

Publié le  28 janvier 2014  par Pascal Laëthier
Après le succès critique de « Mala Noche » (1985), film talentueux et original et les excellents résultats au box office de « Drugstore cow-boys » (1989), Gus van Sant a les moyens de retourner à Portland, la ville où il a grandi, pour tourner un road-movie qui raconte les aventures de deux prostitués en révolte et en quête d’identité. « My own private Idaho » est le premier scénario original de Gus van Sant qui s’est inspiré des aventures de deux garçons de Portland. Ce sont eux qui apparaissent dans le film et racontent leurs premières expériences de prostitués.
Nous ne sommes plus dans les années 70 et 80, l’époque des films d’auteurs élitistes pour un public spécialisé touche à sa fin. Les spectateurs et les producteurs sont à la recherche de sujet et de formes nouvelles, mais consommables. Une fenêtre s’ouvre, une nouvelle esthétique du cinéma s’invente avec l’idée que ça peut rapporter gros. Le cinéma américain indépendant s’inspire du cinéma américain des années 70 avec comme références les films Mike Nichols « The graduate » (1967), Bob Rafelson « Five easy pieces » (1970) ou Hall Ashby « Shampoo » (1975). Il cesse de lorgner du côté de l’Europe et de son « cinéma d’art et d’essai ». Il fixe désormais ses propres codes et met en place une esthétique caractérisée par une image raffinée, une caméra mobile, une mise en scène efficace, variée et « empathique » qui se veut « transparente » et fait mine de s’effacer derrière la narration. C’est cette esthétique qui domine aujourd’hui le cinéma et constitue la manière de faire de la plupart des cinéastes contemporains.
En 1991, il n’est pas encore possible de raconter des amours homosexuels dans un film destiné au grand public. La première version du scénario est donc celle d’un film sur le tapin, la drogue et le sexe et Scott et Mike sont des prostitués masculins et hétéros. C’est le comédien River Phénix qui, après s’être documenté et soucieux de vérité, a fait de son personnage, un gay qui tombe amoureux. C’est donc lui qui transforme le film en histoire d’amour. Dans la scène du feu de camps, Mike avoue son amour à Scott et l’embrasse, mais dans le noir, pour ne pas prendre le risque de trop heurter le public.1 Le film de Van Sant transcende la réalité. Il transforme le récit tragique de marginaux en une épopée lyrique, universelle et en fait « un des plus beaux symboles de la révolte adolescente »2 qui va bien au-delà de la question homosexuelle. Gus van Sant fait preuve d’une extraordinaire invention formelle. Il s’inspire de Henri IV, la pièce de Shakespeare, transforme le squat en scène de théâtre élisabéthain, utilise des extraits de films super huit pour évoquer les souvenirs d’enfance de Mike et présente les scènes de sexe de manière allégorique ce qui leur enlève toute crudité et il propose une « quasi non représentation sexuelle de l’omniprésente sexualité »(( DIDIER ROTH-BETTONI, L’homosexualité au cinéma, Paris, Editions La Musardine, 2007, page 352 )). D’après Didier Roth-Bettoni, Gus van Sant, leader du » new querr cinéma américain, a signé une des œuvres modernes essentielles dans l’histoire des représentation homosexuelles » (( DIDIER ROTH-BETTONI, L’homosexualité au cinéma, Paris, Editions La Musardine, 2007, page 352 )).

Documents

Freud, sans être homosexuel, n’a jamais caché son goût pour l’amitié masculine. Alors que l’homosexualité a été regardée comme une anomalie psychique, une tare ou une dégénérescence par la psychiatrie et la sexologie du XXème siècle, Freud le premier, a fait entrer l’homosexualité dans la sexualité humaine « pour la concevoir comme un choix psychique inconscient » 3. Freud écrit en 1915 : « La recherche psychanalytique s’oppose avec la plus grande détermination à la tentative de séparer les homosexuels des autres êtres humains en tant que groupe particularisé »(( Sigmund FREUD, Trois essais sur la théorie sexuelle, (note de bas de page ajoutée en 1915), Paris, Gallimard, Col. de l’inconscient, page 51 )). Ses collègues et successeurs sont plus partagés. Sandor Ferenczi prend la défense des homosexuels persécutés en Hongrie tandis que Karl Abraham, Ernest Jones, puis Anna Freud s’opposent à ce que des homosexuels exercent la psychanalyse. Lacan renoua avec la tolérance de Freud vis à vis de l’homosexualité et accepta « le principe de leur intégration en temps que didacticien » (( Elisabeth ROUDINESCO et Michel PLON, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard 1997, page 473 )).
En avril 1935, une mère américaine désespérée écrivit d’Amérique à Freud pour lui demander conseil à propos de son fils. Voici des extraits de la réponse que Freud lui fit parvenir :
« Je crois comprendre d’après votre lettre que votre fils est homosexuel. J’ai été frappé du fait que vous ne mentionnez pas vous-même ce terme dans les informations que vous me donnez à son sujet. Puis-je vous demander pourquoi vous l’évitez ? L’homosexualité n’est évidemment pas un avantage, mais il n’y a là rien dont on doive avoir honte, ce n’est ni un vice, ni un avilissement et on ne saurait la qualifier de maladie, nous la considérons comme une variation de la fonction sexuelle. (…) C’est une grande injustice de persécuter l’homosexualité comme un crime – et c’est aussi une cruauté. (…) En me demandant s’il m’est possible de vous venir en aide, vous voulez sans doute demander si je puis supprimer l’homosexualité et faire qu’une hétérosexualité la remplace. La réponse est que, d’une manière générale, nous ne pouvons promettre d’y arriver. (…) Le résultat du traitement reste imprévisible. Ce que la psychanalyse peut faire pour votre fils se situe à un niveau différent. S’il est malheureux, névrosé, déchiré par des conflits, inhibé dans sa vie sociale, alors la psychanalyse peut lui apporter l’harmonie, la paix de l’esprit, une pleine activité qu’il demeure homosexuel ou qu’il change. »
Lire l’article de Ruth Menahem intitulé : « Désorientations sexuelles, Freud et l’homosexualité » sur le site de « Cairn info » : http://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2003-1-page-11.htm

 

 

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