DEBATS ET LUTTES

Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 09:02

 

 

Seeking Arrangement c’est un site américain pour adulte consentants qui a pour objectif de mettre en relation des hommes riches (les « sugar daddies ») avec des jeunes femmes en manque d’argent (les « sugar babies »).

Les « sugar daddies » offrent de l’argent et des cadeaux aux « sugar babies » en échange de sorties, discussions, et plus si affinités.

 

Leader sur son marché aux Etats-Unis, Seeking Arrangement a lancé sa version française en février.

Et là, c’est toute la question :

Si le site se défend d’interdire « à qui que ce soit de faire la promotion d’activités illégales (comme la prostitution) ou commerciales de quelque nature que ce soit, sur son profil ou dans ses messages, et si un tel comportement était porté à notre attention, nous nous réservons le droit, entre autres choses, de supprimer votre profil et de vous exclure de notre site de manière définitive. Si vous êtes une ESCORT GIRL, merci de ne pas utiliser ce site. » ; L’association féminine Osez le féminisme crie au scandale et parle de prostitution déguisée. « Seeking arrangement profite de la misère économique d’étudiantes. Ce site enveloppe dans un beau papier-cadeau une violence faite aux femmes », s’indigne Anne-Cécile Mailfert, porte-parole de l’association.

Selon des témoignages d’utilisatrices recueillis par les médias, il y a Caroline, 24 ans, étudiante, rencontrée par Les Dernières nouvelles d’Alsace, qui explique que si les hommes fortunés de Seeking Arrangement « voulaient s’attacher les services de prostituées, ils pourraient se mettre en relation avec des sociétés d’escort-girls qui proposent d’ailleurs des tarifs inférieurs aux miens ».

Cécile, une « sugar baby » française contactée par Le Monde : « Ce n’est pas systématique ». « Certains hommes recherchent simplement de la compagnie, veulent s’amuser avec quelqu’un d’agréable physiquement et avec lequel ils peuvent discuter », raconte-t-elle.

 

focuSur a testé Seeking Arrangement

Mais qu’en est-il vraiment ? Pour en savoir plus direction le site de Seeking Arrangement. Sur la page d’accueil on peut lire : « Le site VIP de rencontres de « Sugar Daddy » pour tous ceux qui recherchent des Relations Mutuellement Avantageuses ». Allez hop, je m’inscris gratuitement. Première étape, accepter les conditions d’utilisation qui rappellent qu’il est interdit la promotion d’activités illégales et que si je suis une escort, de passer mon chemin. J’accepte. Deuxième étape : choisir son profil. Et là première surprise, j’ai 4 proposition. On peut donc être soit un homme riche cherchant une sugar baby, ou une femme riche cherchant …, et inversement, un homme ou une femme « sugar baby ». Pas de discrimination. Je choisis donc le profil « sugar daddy ». Troisième étape, tout un tas de renseignement sur moi. Description, revenus annuels, valeur total du patrimoine, des critères sur son physique, …

 

prostitution-deguisee-le-site-seeking-arrangement-cree-la-polemique-1

 

Puis, « l’arrangement que vous cherchez ».

Une note me rappelle : « Budget pour le mode de vie est le montant que vous pouvez vous permettre pour contribuer au mode de vie de votre Sugar Baby (ex : revenu inutilisé disponible pour aider sous forme d’indemnité, de factures ou de frais scolaires, ou toute autre forme chouchoutage comme les cadeaux, les voyages ou les repas). Soyez clairs à propos du type d’arrangement qui vous intéresse, et le type de Sugar Baby que vous voulez rencontrer. »

Je renseigne les informations basiques, mail de confirmation reçu, et je valide le tout ! Me voilà sur la page d’accueil avec un catalogue de « sugar babies ». Plus de 1750 profils s’offrent à moi en région parisienne. Je tombe sur P, 18 ans, « jeune étudiante parisienne », qui recherche, « Sorties, restaurants, soirées/évènements en public ». A partir de là je peux lui envoyer un mail, un clin d’œil, bref la contacter et lui proposer une rencontre.

En voilà une autre qui cherche un « homme de bon niveau ». Bon niveau en quoi ? Il y en a qui cherchent des gentlemans, d’autres « un homme qui veut faire plaisir à une femme », ou encore « un homme mûr et intelligent », … Tiens en voilà une qui cherche du « cash only ». Au moins, c’est direct. Certaines ont des photos, d’autres non. Il y a même la possibilité de se payer un compte premium pour mettre son profil en avant. Il y en a pour tous les goûts et le site propose une multitude de critères de recherche. Les filles renseignent leurs « attentes en mode de vie », leurs goûts, habitudes, … Moyenne d’âge, autour de 25 ans.

Ok tout ça ressemble fortement à un site de rencontre mais derrière il faut banquer et entretenir sa conquête.

 

Bon maintenant testons le site dans l’autre sens.

Pas en tant que fille suggar baby, mais en tant qu’homme. Et là surprise, impossible de modifier ou supprimer mon compte. Le site me dit « Vous venez d’arriver ! ». Je dois attendre 10 jours avant de pouvoir le supprimer et ils m’invitent à les contacter pour « résoudre mes problèmes ».

Je me crée donc un autre compte avec une adresse bidon, renseigne un nouveau profil, mais là mauvaise surprise « Il y a 100 (que) « Sugar Babies » de sexe masculin enregistrés pour chaque « Sugar Mommy » inscrite. Pour obtenir plus de réponses, envisagez de vous inscrire en tant que « Sugar Daddy ». « SUGAR DADDY » ». Ok mais dans ce cas on retombe dans la situation ou l’homme entretien la fille et ce n’est pas ce que je recherche.

 

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Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 08:10

 

 

 

Plutôt  sur le net maintenant...(en Europe et en Amérique du Nord)

«Sugar Daddies», «Sugar Babies», de la prostitution de façade

Sous le nom de «Sugardaddy», des sites qui favorisent un «échange» où les relations sexuelles ne sont ni obligatoires, ni «tarifées», mais plutôt «largement sous-entendues» et «récompensées». Utilisatrices, utilisateurs et fondateurs de ces sites ne considèrent pas cet échange comme étant de la prostitution. Pas si simple.

REUTERS/Denis Sinyakov

OUTILS
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Le site de rencontres américain SeekingArrangement.com/fr (pour le moment hébergé aux Etats-Unis mais décliné en français) lancera-t-il sa version française comme prévu dans quelques semaines? Le Français SugarDaddy.fr, qui comme la version américaine est fondé sur un principe d'«échanges» entre de riches hommes (dits «sugar daddies») à la recherche de «compagnie» et de jeunes étudiantes fauchées (dites «sugar babies») en quête d'une «aide financière ou matérielle» est visé depuis une semaine par une enquête pour proxénétisme.

Ce principe d'échanges intervient dans une zone de non-droit: ni réseau de prostitution assumé, ni site de rencontres classique, SeekingArrangement joue sur la rhétorique de «l'échange de bons procédés». Techniquement, les relations sexuelles ne sont donc ni obligatoires, ni «tarifées», mais plutôt «largement sous-entendues» et «récompensées».

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Pour Françoise Gil, sociologue et spécialiste de la prostitution interrogée par Le Monde, le concept de ce site de rencontres n’est «rien d’autre qu’une formulation plus light et plus élégante que les formulations habituellement utilisées pour les sites d’escort». Pour le dire autrement, SeekingArrangement.com, comme SugarDaddy.fr seraient donc des plateformes de prostitution qui ne disent pas leur nom.

Un site pour «les gens qui n’ont pas peur d’être honnêtes»

Selon Brandon Wade, le créateur de SeekingArrangement.com, la plateforme a le mérite d’être en phase avec les attentes de son public:

«Nous ne faisons rien d’autre que de mettre en relation des gens qui n’ont pas peur d’être honnêtes et d’énoncer franchement ce qu’ils désirent.»

Ce diplômé du MIT, qui se décrit aussi comme un «dating expert», avoue lui-même «avoir longtemps eu des difficultés à s’attirer les faveurs des femmes»: «Ma vie amoureuse était catastrophique. Je portais des lunettes à la Harry Potter et j’étais un gros nerd, alors je n’avais d’autres choix que de fréquenter des sites de rencontres», a-t-il expliqué pour justifier son entreprise.

«Pour certaines personnes, avoir une vie sentimentale relève du parcours du combattant et on sait bien qu’aujourd’hui, beaucoup de gens tentent de gagner du temps. C’est la raison pour laquelle un site comme SeekingArrangement ne me choque pas vraiment: après tout, cette plateforme ne fait que aider des gens X qui veulent de la compagnie à rencontrer des gens Y qui cherchent à être entretenus», me dit Marie, une utilisatrice du site pour qui SeekingArrangement n’invente rien mais soutient une réalité qui existe déjà».

A ceci près que l'expression «se faire entretenir» est un vide juridique à elle seule. En effet, si une femme au foyer est décrite comme «entretenue par son mari» puisque techniquement dépendante des ressources de celui-ci mais unie à lui aux yeux de la loi, à l'inverse, une femme «entretenue et célibataire» est-elle soumise à un rapport de subordination à celui qui l'entretient? Et à partir de quand peut-on juger qu'une «cocotte» ne fréquente un homme qu'exclusivement mue par des besoins financiers? Devrait-on parler de prostitution que si et seulement si ces besoins financiers sont vitaux?

Chez les défenseurs du site, on avance d’ailleurs la liberté de chacun à disposer de son propre corps. Mais pour un certain nombre de commentateurs, s’adosser à «une réalité qui existe déjà –celle des femmes entretenues» ne légitime en rien la promotion d’un tel concept d’«échanges».

La contrainte économique comme fond de commerce

«Je ne critique absolument pas les femmes qui ont recours à la prostitution pour survivre, je critique le système immonde [de SeekingArrangement] qui les exploite dans une zone liminale entre "dating" et prostitution», me dit Anne-Charlotte Husson, militante féministe qui tient le site cafaitgenre.org. Pour celle qui est aussi membre du laboratoire GenERe, il est «révoltant» que le site s’adresse à «des femmes qui sont la plupart du temps en situation précaire».

Tandis que SeekingArrangement fait usage d’expressions aussi floues que «relations mutuellement avantageuses et aides financières», Pauline Arrighi de Osez le féminisme! alerte sur cette rhétorique marketing qui joue en réalité sur un «consentement dicté par la contrainte économique». Aussi, même si le site estime ne pas être bien différent des autres plateformes de rencontres, il convient de rappeler que «l’asymétrie commence avant le premier rendez-vous: les hommes s’inscrivent car ils ont envie de rencontrer de jolies jeunes femmes, les femmes sont là pour financer leurs études ou pallier une situation économique difficile».

En ce sens, ces sites ne présentent pas exactement les mêmes enjeux que ceux qui animent le débat autour de la prostitution, pomme de discorde entre abolitionnistes et réglementaristes. Pour Pauline Arrighi comme pour beaucoup d’autres détracteurs, c’est ici la question du risque de l’engrenage qui se pose. La militante rappelle que «c’est le désir qui fait la différence entre une relation, même brève et sans conséquence, même décevante, même médiocre... et l’appropriation du corps et de la sexualité d’une étudiante par un "sugar daddy"». C’est dans cette mesure que SeekingArrangement ou SuggarDaddy.fr ne peuvent être considéré comme des sites de rencontres tels qu’il en existe déjà, comme s’en défendent leurs créateurs.

Une banalisation de la prostitution étudiante

Au-delà du fait que chacun est libre de disposer de son corps, c’est donc la question de la normalisation de la prostitution des jeunes filles sans le sou qui est en jeu. Pour la juriste Jarod Barry, cité dans Le viol-location: liberté sexuelle et prostitution publié aux éditions L’Harmattan, la prostitution est par nature un contrat de dépendance:

«L’état de dépendance économique dans lesquels se trouvent nombre de personnes prostituées […] mérite d’être réexaminé, en tant qu’arme contre la reconnaissance d’un consentement exempt de violence.»

Mais à aucun moment SeekingArrangement ne nomme explicitement le concept de relations sexuelles tarifées. Si rien ne les contre-indique cependant, la plateforme préfère parler d’échanges de «bons moments» allant de compagnie dans des restaurants de luxe à jolis cadeaux en passant par voyages offerts. Cette même légèreté de ton se retrouve dans une tribune du créateur du site, publiée sur le Huffington Post britannique:

«Toutes les femmes ont un jour rêvé d’être une princesse. Et à mesure qu’elles grandissent, elles souhaitent ensuite être traitées comme des reines. Les dessins animés Disney ont mauvaise presse auprès des féministes et des gens réalistes. Pas étonnant, à partir du moment où seules quelques héroïnes de la vraie vie arrivent à se débrouiller sans l’aide d’un Prince Charmant!», estime Brandon Wade, qui déclare «laisser parler l’enfant qui est en lui» et estime qu’il y a des leçons à tirer des princesses Disney.

«Traitée comme une princesse»

Aussi, même si l’on met de côté la question de la prostitution étudiante, pour la sociologue Françoise Gil, «le danger de ce genre de plateformes c'est qu'elles normalisent le fait de pouvoir être entretenue quand on est une jolie jeune femme et qu'on rêve d'avoir plus et de mener une vie de princesse. S’il est relativement facile pour elles d'obtenir entre 3.000 euros et 4.000 euros par mois en argent et de cadeaux, cela le sera beaucoup moins quand elles arrêteront et trouveront un boulot qui ne leur fournira que 2.000 euros à 3.000 euros de salaire. Elles resteront insatisfaites et continueront à vouloir des produits de luxe. Or ces sites et les “généreux bienfaiteurs” ne recherchent que des très jeunes femmes».

Le champ lexical utilisé par le site SeekingArrangement est également évocateur. Selon Anne-Charlotte Husson, «il est important d'insister sur le fait que ce système relève de la domination masculine. Les femmes forment l'immense majorité des "sugar babies" et les "sugar daddies" ne sont eux, comme leur nom l'indique, que des hommes. Même si la connotation incestueuse et pédophile à la fois est claire, ces expressions servent à atténuer la réalité dont on parle et à ancrer ce système dans l'ambiguïté d'une zone de non-droit».

Vide-juridique

Contacté par Slate.fr, Eric Barbry, avocat à la cour d’appel de Paris, rappelle que pour l’heure, «aucune législation n’encadre ce genre de sites». «Si un site de rencontres propose de mettre en relation des gens afin qu’ils passent du bon temps ensemble sans faire explicitement mention de rencontres financières à caractère sexuel, il n’y a rien dans le code pénal pour le sanctionner», explique-t-il, rappelant que cette nouvelle forme d’échanges financiers ne dispose pas encore de statut juridique. Le problème se poserait donc seulement si SeekingArrangement affichait la prostitution sur son fronton, car au-delà du côté volontairement flou de ses conditions générales d’utilisation, la plateforme n’est pas supposée savoir comment ses membres l’utilisent exactement.

«En me connectant à SeekingAarrangement, je n’ai pas l’impression de me prostituer, explique Marie, l’utilisatrice interrogée plus haut. Après une relation sexuelle, mon “sugar daddy” ne me tend pas une liasse de billets. Par contre, c’est à moi, au cours de nos rendez-vous, de savoir le séduire suffisamment pour qu’il ait envie de m’acheter un sac ou un parfum par la suite. Nous vivons donc une relation comme il en existe plein d’autres (et même plus saine encore, puisque techniquement je ne “profite” pas de lui partant du principe qu’il sait où il met les pieds). Ce n’est pas une prestation de service, donc pas de la prostitution.»

Et l’avocat Eric Barbry de rappeler que l’on peut être complice par action ou par inaction, mais que pour le moment, rien n’accuse ouvertement le site d’héberger une prostitution cachée. «Le site fonctionne a priori entre utilisateurs majeurs et consentants. Il y a une ambiguïté de façade», conclut-il.

Emilie Laystary

 

 

 

 

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Mercredi 26 février 3 26 /02 /Fév 11:20

DEBATS ET LUTTES

A comme Afrique - ou comme Arizona - homophobie

Des lois antigaies dans les trois quarts des pays africains mais aussi en Arizona USA

     Chantal Cyr

 

Près de trois quarts des pays africains, à l'exception notable de l'Afrique du Sud, disposent de législations interdisant ou réprimant l'homosexualité.

 

Le président ougandais Yoweri Museveni a promulgué lundi une loi controversée durcissant la répression de l'homosexualité. Les relations homosexuelles sont déjà passibles de la prison à vie en Ouganda, mais cette législation, adoptée le 20 décembre par le Parlement, interdit notamment toute «promotion» de l'homosexualité et rend obligatoire la dénonciation de quiconque s'affichant homosexuel.

Selon un rapport d'Amnesty International publié en juin 2013, l'homosexualité reste passible des tribunaux dans 38 des 54 pays africains, et même de la peine capitale en MAURITANIE, au SOUDAN et en SOMALIE.

Voici quelques exemples de législation en Afrique:

NIGÉRIA:

Adoptée en mai 2013 et promulguée le 13 janvier 2014, la loi prévoit une peine de 14 ans de prison en cas de mariage homosexuel et 10 ans d'emprisonnement contre les personnes de même sexe affichant publiquement leur relation.

GAMBIE:

Les homosexuels encourent jusqu'à 14 ans de prison.

ZAMBIE:

Les relations entre personnes du même sexe sont proscrites depuis la période coloniale britannique et la sodomie est passible de 14 ans de prison.

CAMEROUN:

L'homosexualité est considérée comme un délit pénal et les homosexuels risquent jusqu'à 5 ans de prison. De nombreuses ONG dénoncent régulièrement les arrestations et emprisonnements de personnes homosexuelles, de même que les nombreuses pressions et menaces à l'égard des défenseurs de leurs droits.

SÉNÉGAL:

Les actes homosexuels sont passibles de un à cinq ans de prison. En avril 2013, le président Macky Sall a “exclu totalement” sa dépénalisation.

TUNISIE:

L'homosexualité n'est pas en elle-même interdite par la loi, mais la sodomie y est passible de trois ans de prison ferme.

MAROC:

Les homosexuels risquent de 6 mois à 3 ans de prison.

ALGÉRIE :

Rares sont les poursuites pour homosexualité, tout de même passible en théorie de deux mois à deux ans de prison.

BURUNDI:

En 2009, un nouveau code pénal a criminalisé l'homosexualité, désormais passible de trois mois à deux ans de prison.

ZIMBABWE:

L'homosexualité est illégale, mais l'Association des homosexuels et lesbiennes du Zimbabwe est autorisée, bien qu'elle souffre de harcèlements de la police.

MALAWI:

En novembre 2012, la présidente Joyce Banda a suspendu les sévères lois antigaies en vigueur, en attendant un débat parlementaire sur le sujet. Le Code criminel punit d'une peine maximum de 14 années d'emprisonnement les relations sexuelles entre hommes, et de cinq pour les femmes.

Quelques pays ne répriment pas l'homosexualité comme le GABON, la COTE D'IVOIRE, le MALI ou le TCHAD.

Depuis la fin de l'apartheid, l'AFRIQUE DU SUD dispose d'un des cadres juridiques les plus libéraux du monde. La Constitution interdit toute discrimination fondée sur l'orientation sexuelle. Le Parlement a légalisé le mariage homosexuel en 2006, faisant de l'Afrique du Sud le seul pays africain à reconnaître les unions entre personnes de même sexe.

Dernière mise à jour le 26 février 2014

L'INDEX ACCUSATEUR

L'Arizona vient de voter une loi. Elle permet aux commerçants de refuser de servir un homosexuel. La loi suscite évidemment la polémique.

Un panneau «interdit aux gais *» affiché à la vitrine d'une épicerie. Ce n'est pas encore réalité mais les homosexuels de l'Arizona en ont bien peur ! Ces dernières semaines, plusieurs conflits entre des homos et des commerçants ont défrayé la chronique aux États-Unis. des pâtissiers par exemple qui refusaient de faire des gâteaux pour des mariages gays.Aux grands maux les grands remèdes. Pour régler le problème, l'Arizona a tout simplement voté une loi. Elle permet aux commerçants de refuser certains clients au nom de leur liberté religieuse. Le texte ne désigne pas explicitement les homosexuels mais ils sont clairement dans le collimateur. La loi est votée à la quasi-unanimité. Les promoteurs du texte applaudissent des deux mains. Ces ultra-conservateurs assurent que personne ne doit aller à l'encontre de ses convictions même pour servir un client. Indignation du côté des défenseurs des droits homosexuels : «on s'offusque des conditions des gais en Russie, il est temps de de s'offusquer de ce qui se passe chez nous !» D'autres associations accusent l'Arizona d'intolérance. «Nous allons devenir un État bien peu accueillant, nous sommes du mauvais côté de l'Histoire... Cette loi n'a rien à voir avec la liberté religieuse ou Dieu, c'est juste de l'homophobie !» assurent-elles.

Et la polémique grandit. La loi est hyper controversée et le bras de fer devient politique entre les conservateurs et les démocrates. La gouverneure de l'Arizona doit encore signer le texte pour qu'il soit promulgué. Elle a donc un droit de véto. La dame est connue pour ses positions très conservatrices. Mais elle laisse planer le doute pour l'instant.

 

 

 

 

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Samedi 22 février 6 22 /02 /Fév 23:14

DEBATS ET LUTTES

CEUX D'EN HAUT, CEUX D'EN BAS

Les religions, les sociétés, avec une morale arrangée dans l'intérêt d'un obscurantisme qui les sert, maintiennent la pression sur les moeurs autant et aussi longtemps qu'elles peuvent / (pourront).

 

Résultat : le monde est névrosé la cocotte minute d'un monde contraint et contenu explose/(et explosera) de temps en temps.

Actualité : des avancées, gagnées à force d'opiniâtreté, ont été contrées par des reculs sensibles et cyniques.

On assiste à la ondamnation du droit à disposer de son corps -> IVG

-> prostitution

Face aux furies soi disant "féministes"et leurs contradictions, on trouve des propositions hypocrites d'assistanat sexuel des personnes handicapées...un projet de droit à la sexualité...

Ma conviction est fondée sur un parallélisme entre les hauts délinquants financiers qui trempent dans les fraudes fiscales et autres ET ceux qui pratiquent les interdits sexuels tant qu'ils ne concernent que les autres "ceux d'en bas" et pas EUX MEMES QUI sont bien décidés à continuer de profiter de privilèges secrets.

HEUREUSEMENT POUR NOUS, LES GENS D'EN BAS

les gens d'en haut ne peuvent plus arrêter LE NET

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Mardi 18 février 2 18 /02 /Fév 23:40

hm69: fuck, its hard paying rent with no jobfuck, its hard paying rent with no job

 

hotforskin: bbincumming2: This is a full-length fucking http://bbincumming2.tumblr.com/tagged/gif Hot He didn’t even flinch. Slut. et la joie de rendre un vrai service

 

 

 

Par job - Publié dans : DEBATS ET LUTTES
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