Vendredi 6 juin 5 06 /06 /Juin 15:05

 

Je ne sais ce qui m'a pris, mais je l'ai suivi, je voulais lui parler, savoir, mais je ne voulais pas lui faire peur. Je l'ai suivi de loin, il a contourné plusieurs pâtés de maison, repassant deux fois aux mêmes endroits. C'était sûr il m'avait vu le suivre.
Dans une rue déserte, il se retourna et me fit face...

De longs et puissants jets de sperme s'abattirent dans mon fondement. Il hurlait de plaisir. Je n'aurais pas imaginé qu'il devienne aussi bruyant et grossier. Il a pris son pied. Il resta en moi, puis se retira alors qu'il bandait encore, se présenta devant moi et m'enfonça sa bite dans la bouche.

Les semaines passèrent et plus rien, ni travail, ni rencontre, mes masturbations reprirent. Alors que je ne m'y attendais pas du tout, je suis tombé nez à nez avec Jean-Philippe en pleine rue.
− Bonjour Marc.
− Bonjour Jean-Philippe.
− Tu te promènes ?
− Oui et non, je cherche du boulot.
− Ce n'est que ça, il faut patienter.

Qu'attendais t'il par « que ça ». Je ne savais que pensais. Déjà, il me parlait, c'était pour le moins bizarre.

− J'aimerai te parler, mais pas dans la rue !
− Ou ?
− Tu peux venir ce soir chez moi ?
− Chez toi !
− Oui chez moi, je serai, normalement seul entre 20 et 21 h, si c'est le cas j'attendrais à l'entrée, surtout ne sonne pas. Si tu ne me vois pas à 20h05, c'est qu'il y a du monde, on verra alors plus tard.
− D'accord, pour moi c'est possible.

Je n'en revenais pas, il m'a parlé et de plus il veut que j'aille chez lui, alors que pendant 19 ans je n'y suis jamais allé. Cette affaire me sembla louche. A coup sur l'histoire du parc l'obligeait à me voir. Je devais être prudent, il me plaisait, mais ça ne fait pas tout. De plus c'était notre voisin, et je ne tenais pas à avoir de problème. Pour l'instant, en dehors de mon frère, les parents ne savaient pas que j'étais Gay. Une première approche récemment, me fit conseiller la prudence. Je pensai bien leur dire, mais je voulais avoir mon indépendance financière, donc avoir un appart, ce qui dans l'immédiat n'était envisageable qu'au prix de multiples privations.

Le soir venu, je suis allé à 20h devant son entrée, il m'attendait en jogging.
− Entre, je suis seul pendant une heure. Allons dans ma chambre.
Je l'ai suivi, contrairement a ce que je pensais, nous n'avons pas pénétré dans la maison par l'entrée principale, nous avons fait le tour de la bâtisse, il y avait un escalier en colimaçon, il ouvrit la porte donnant accès à une petite pièce.
− Enlève tes chaussures s'il te plait.
Il fit de même et ouvrit la porte donnant sur sa chambre. Elle n'avait rien a voir avec la mienne, deux fois plus grande, un grand lit en bois ancien, des meubles de style de la moquette et des tapis partout. Il me fit assoir sur un fauteuil, m'offrit une boisson et prit place en face de moi.
− Tu te doutes pourquoi je t'ai demandé de venir ?
Je fis l'innocent.
− Non.
− L'autre soir, tu m'as vu sortir du parc de … ?
− Oui.
− Tu sais ce qui s'y passe ?
− J'ai entendu des choses, mais je ne sais si c'est vrai.
− C'est un lieu de rendez-vous.
− Il y a des filles ?
− Peut être mais surtout des garçons.
− Tu es allé voir un garçon ?
− Oui, j'ai eu une relation avec lui, une seule fois.
− Pourquoi m'en parles-tu ?
− Je voudrais m'assurer que tu n'en parles à personne.
− Je ne vois pas pourquoi, j'en parlerai, c'est ta vie.
− Depuis que je sais que tu m'as vu, je ne sais plus quoi faire. Le soir ou tu m'as vu c'était une prise de contact avec un jeune. On s'est donné rendez vous pour quelques jours plus tard. J'avais envie, il a été honnête, mais j'avais honte de moi.
− Parce que, tu as eu une relation avec le jeune, ou parce que tu aimes les garçons ?
− Je suis attiré par les garçons, mais dans mon milieu, ce n'est pas très bien admis. Quand au jeune je l'ai sodomisé, mais je n'ai pas eu de plaisir particulier. Je lui ai permis de se masturber, peut être qu'il aimait, je l'ai bien payé. Tu sais tout.
− Je te remercie de ta franchise, aussi je me dois d'être franc avec toi, je savais toute l'histoire. Nous n'avons jamais eu de relation de voisinage, même, tu t'es toujours montré hautin, même dédaigneux envers moi. Il y a longtemps que j'en avais pris mon partie. Quand je t'ai vu sortir du parc, j'ai voulu savoir. J'y suis allé plusieurs soir à attendre, quand je t'ai vu je t'ai suivi, j'ai vu ce que tu as fait. Mais ça ne change rien au fait que c'est ta vie. Je peux t'assurer de ma discrétion.
− Tu as tout vu ?
− Oui, je t'ai vu et entendu. Ça c'est passé comme tu as dit. Comme tu as été franc sans chercher à biaiser, je suis honnête avec toi.
− Pourquoi m'as tu surveillé ?
− Simple curiosité, pas dans un esprit de méchanceté, ce n'est pas mon genre. Après t'avoir vu, je me suis dit que même les riches ont des soucis.
− Tu pourrais essayé de me faire chanter, me dénoncer aux parents !
− Tu ne me connais pas, ça se voit, l'argent, j'en ai peu, mais je le gagne honnêtement. De plus, il faudrait prouver que ça a eu lieu, encore que ça je pourrais. Mais je te le redis ce n'est pas mon genre. Tu aimes les garçons ?
− Oui, que les garçons hélas, mais je n'ai eu qu'une relation et tu la connais. Je peux te faire confiance ?
− Oui, je vais te montrer quelque chose et tu comprendras mieux pourquoi tu peux avoir confiance. Comme moi j'attends, ta confiance après ce que tu vas voir.

Je me suis levé, j'ai baissé mon short et mon slip. J'étais debout devant lui le sexe à l'air, mais surtout rasé intégralement.

Il écarquilla les yeux. Je me suis rhabillé.
− Tu te prostitue ?
− Non pas du tout, mais je suis homo et j'assume, mes relations sexuels ne sont que consenties et non lieu qu'avec des personnes avec qui au moins il y a un certain feeling, voir amitié. D'autres critères entre en ligne de compte.
− Pourquoi tu me le dis ?
− Tu es honnête, donc je peux te faire confiance, et ceux-ci peux te rassurer, je suis comme toi. Ne crois pas que ce me sois facile, mes rencontres sont, hélas, rare. Je ne conçois que des relations acceptées par les deux parties. La pratique dépends des désirs de l'un et de l'autre. Il est hors de questions que je paye pour une relation, ce n'est pas une question d'argent, mais uniquement, je pense qu'on ne peux pas avoir de plaisir, autant se masturber, ça fait autant d'effet. D'ailleurs tu en as fait l'amère expérience et pourtant le gamin était mignon.
− C'est vrai, ça a été un fiasco, bien sur j'ai joui, mais en me masturbant aussi. Tu aurais pu le dire sans te montrer a demi nu !
− M'aurais tu cru ?
− En effet, j'aurais été inquiet. Bien évidemment, tu peux être sur de ma discrétion! Je peux te poser une question ?
− Bien sur!
− Pourquoi tu te rases le sexe si tu ne te prostitue pas ?
− Je me rase le sexe et le cul pour deux raisons. Premièrement quand ton partenaire te fait une fellation, qu'il passe sans langue sur ton anus et qu'il te sodomise, il n'y a aucun désagrément avec les poils qui rentrent dans la bouche. Et deuxièmement, les zones rasées s'avèrent être très érogènes, multipliant de fait les plaisirs.
− J'aimerai te poser d'autres questions, accepterais tu de venir m'en parler une autre fois ?
− Si tu veux, ici ?
− Oui, je te tiens au courant, merci pour ta franchise.

Trois quarts d'heures plus tard, je repartais, il m'accompagna jusqu'au portail et me serra la main. Quels progrès en si peu de temps. Son comportement avait changé à mon égard, mais est ce que ça perdurerai ? Qu'es ce que je voulais, il me plaisait, quels étaient ces gouts. Avait-il envie de moi, quoique là, j'en étais plus certain. D'abord parce qu'il n'avait personne et lorsque je me suis nu, il a bandé aussitôt. Et plus simplement comment nous rencontrer sans éveiller les soupçons ?

Il revint tout nu avec un tube à la main.
− Tu veux bien me rendre service, habituellement je le fais tout seul, mais, comme tu es gay, tu connais, j'aimerai que tu me mettes de cette pommade sur ma rondelle et à l'intérieur de mon anus. C'est un antidouleur et un antiseptique. Ça ne te gène pas ?
− Pas du tout, je me lave les mains avant, questions d'hygiène, tu te mets ou ?
− Sur mon lit.
Je suis allé me laver les mains et je l'ai enduit de pommade, son anus était distendu, mais sembla apprécier ce doigt nouveau. Surtout le produit le soulagea.
− Tu fais pareil sur mon gland S'il te plait !
Je l'ai décalotté, lui ai enduit le gland, et refermé le prépuce. Puis je suis allé me laver les mains..
− J'aurais pu le faire tout seul, mais c'était pour me rassurer et être bien sur que ce n'était pas une relation sexuelle que tu voulais, voir profiter de moi, alors que je suis tout seul. Je pense que tu comprends mes craintes.
− Je comprends ta prudence, mais je t'affirme, que je ne veux que des réponses à des questions que je me pose. Physiquement tu es un beau garçon, même un très beau garçon, mais je ne cherche pas du sexe, mais des explications c'est tout. Et je te le redis, si ça te pose problème, je pars dès que tu me le demandes.
− Et si je te demande de te mettre tout nu ?
− Je peux bien sur, ça ne gène nullement, c'est même logique que tu me vois nu, vu que je te vois. Mais que si je peux prendre une douche, parce que je ne me suis pas lavé de la journée. Et je n'aime pas être sale.
− Pas de souci, tu sais ou est la salle de bain, je te donne le nécessaire.
Je suis revenu lavé et nu.
− Je te propose de manger avec moi, t'as pas mangé ?
− Non.
− On couche ensemble, en tout bien tout honneur, et tu me poses tes questions, ça te va comme plan ?
− Ça me va, je n'ai pas d'obligation.
Nous avons bu l'appétitif, puis nous avons diné ensemble en tête à tête. Une fois tout nettoyé, on s'est couché.
− Tu es le premier mec a couché ici. Je n'ai jamais couché avec un garçon. ça peut te paraître bizarre, mais c'est la vérité. Je t'écoute ?
− Tu te prostitue depuis longtemps ?
− Un an.
− Tu le fais pour l'argent ?
− Oui et, un peu pour le sexe. Il y a des situations ou je prends mon pied, mais je t'accorde que c'est rare. Hélas le fric en est la première raison. Mon père m'a foutu dehors l'an dernier a 17 ans, parce que je suis un sale PD. Je me suis retrouvé seul, je connaissais le parc et ce qui s'y faisait. Au début ça a été très dur, mais il me fallait vivre. Ici j'ai un toit, un petit loyer, la tranquillité. Donc ça va, je sais il y a des risques de maladie (A l'époque le sida n'excitait pas).
− Tout ces mecs ne sont pas propres, pas toujours jeunes, certains ne te payent pas !
− Il n'y en a qu'un qui me paye pas, le grand-père, il vient toute les semaines, mais sa retraite est petite, il me donne du fric trois fois sur quatre et comme il me fait toujours la même chose, je peux lui faire ce plaisir. Je suis un bon samaritain – Il rigola. Des sales, il y en a, tu as vu ce soir quand je me suis rincé la bouche, le mec il avait une queue dégueulasse, mais quand tu donnes ton accord pour une prestation, tu as intérêts à la faire, surtout si le mec est baraqué. Tu risques de prendre une sacré rouste et tu seras obligeais de lui faire quand même, voir plus et il ne te paieras pas. Dans ce cas tu essais de faire le vide dans ta tête et de faire au plus vite. La prochaine fois qu'il viendra je lui dirai non, que j'ai un autre rencard ou je lui laverai la bite avant.
− Et l'âge de tes clients ?
− Curieusement il y a des jeunes, ce sont souvent des mecs qui ont des copains qui les enculent, mais qui refusent l'inverse, alors ils viennent pour se satisfaire dans mon cul. En général il le font bien, j'arrive à prendre mon pied dans ces cas là. Il y a beaucoup d'hommes mariés et des pervers. Ils ont des idées à la con, et je ne veux pas, j'ai eu la chance que ça ne m'arrive qu'une fois, mais un mec m' a défendu.
− Tu pourrais rester plus longtemps et te faire plus de fric ?
− Non trop risqué, il y a les bastonnades anti PD. Quand ça arrive c'est toujours vers 2 – 3 heures du matin, en semaine c'est rare, le risque est plus grand la nuit du vendredi au samedi et du samedi au dimanche au sortir des boites. Ils viennent a plusieurs, te foutre une raclée et il te piquer ton fric.
− Ça t'es arrivé ?
− Une fois, ils sont venus, j'étais le premier qu'ils ont rencontrés et donc j'allais recevoir les coups, quand un mec leur a dit de laissez tomber parce que j'étais trop jeune, il y en a des plus vicelards plus loin. J'ai reconnu, dans mon « défenseur », un client, comme quoi. Mon voisin a reçu une sacré raclée, il lui ont piqué son fric. J'ai eu de la chance. Je me suis tiré aussitôt. Il ne faut pas compter sur les autres pour te défendre.
− Ce soir j'ai vu une femme !
− Oui elle vient apprendre a faire une fellation, son mec adore, mais elle n'y arrive pas et à mon avis elle n'y arrivera jamais, pour une seule raison, ça la dégoute et ça c'est quasi insurmontable. Mais elle vient, la première, elle paye, je bande je joui, pas de soucie pou moi.
− La première fois que je t'ai maté, en fait je suivait ton client, car je le connais et je voudrais en savoir plus.
− Comment veux tu que je m'en rappelle, il a fait quelque-chose de particuliers ?
− Oui. Il t'a fait baiser ton short, il t'a demandé si tu t'étais lavé le cul. Tu lui a pris la bite dans ta « gueule », c'est le terme qu'il a utilisé. Tu la sucé, puis tu t'es tourné, écarté tes fesses. Sans ménagements, il t'a enculé et joui dans ton cul. Quand il s'est retiré, il a mis des doigts dans ton cul et tu as du te masturber. Ensuite, tu lui as nettoyé, la bite et les doigts. Pour te payer, il t'a balancé des billets en disant que c'était la dernière fois. Tu t'en souviens ?
− Oui, il était bizarre comme mec. Notre âge, je l'ai vu une fois avant.
− Qu'avez vous fait ?
− Aussi bizarre que ça paresse, rien. Il m'a seulement demander de baisser mon short, il a tâté mes couilles, je me suis retourné, il a mis un doigt dans mon cul et c'est tout. Il m'a seulement dit qu'il reviendrait le jour ou tu l'as vu et que je devais avoir le cul propre (Sans sperme), qu'il m'enculerait et voulait connaître le prix. Rien que pour ça il m'a donné des billets et c'est tout. Quand tu l'as vu, tu sais ce qu'il a fait. C'est vrai que ça le dégoutait, mais il avait trop envie. Il m'a balançait les billets, mais il a été très généreux. C'est souvent le cas des gens qui ont très envie et qui trouvent, après coup, que c'est dégoutant, ils reviennent rarement, mais ils payent plus, beaucoup plus.
− Tu crois que tu le reverras ?
− Non, ce mec, il veut un mec régulier, c'est évident, mais il ne dois pas pouvoir recevoir, ou il n'a pas les moyens d'entretenir un minet à demeure, ce que j'aimerai qui m'arrive un jour.
− Tu aimerai être entretenu ?
− Bien sur, je préfèrerai me taper un seul mec et vivre bien, que de devoir me taper 5 a 6 mecs par soir avec les risques en plus. J'ai soif, pas toi ?
On a bu un verre.
− On dors ?
− OK bonne nuit.

Je couchais avec un mec, un beau mec et j'en n'avais pas envie. J'ai passé une partie de la nuit à réfléchir. Il s'est endormi, c'est lové dans le creux de mon ventre, tel un enfant rassuré.

On s'est réveillé vers 10h du matin. Je bandais comme un âne.
− T'es en forme quand tu te réveille toi !
− Peut être un rêve érotique.
− J'en faisais parti ?
− Les rêves tu sais ….
− Tu aimerais me la donner dans la bouche, pas comme client, comme un ami ?
A cette idée, il se mit a bander lui aussi.
− En ami tu prends la mienne, et toujours en ami je prends la tienne qui prends du volume.

Nous nous sommes mis tête bêche et nous nous sommes donnés du plaisir, dans une fellation d'amour. Il avait un beau sexe, il se l'était lavé dans la matinée, car j'en senti tout de suite la fraicheur. Il était à l'origine de mon érection, c'est certain. C'est avec un immense plaisir qu'il a prit ma verge et que je pris la sienne, nos fellations durèrent longtemps. Nous nous sommes vidé l'un dans l'autre avec délectation. Puis nous nous sommes embrassés longuement. Un baisé d'amis, d'amoureux.
− Merci.
− Merci à toi, ta semence je la garde, celle-ci c'est le fruit du plaisir.

Nous sommes restés ensemble jusqu'en début d'après midi, puis je suis parti. Il me fit savoir, deux mois plus tard, qu'il avait un ami qui pourvoyait à tous ces besoins. J'étais heureux pour lui.

J'en savais plus sur Jean-Philippe, et d'un certain coté, j'étais content que la rencontre à laquelle j'avais assisté, n'était qu'une passade. Mais si passade il y a, peut être avais-je un espoir. Depuis que je l'avais vu sortant du parc, je ne l'avais plu revu et j'attendais avec curiosité, notre prochaine rencontre. Serait-il plus causant, ou toujours aussi hautin.

Mais une autre crainte me vint à l'esprit et s'il avait tout bonnement changé d'endroit, dans cette grande ville il y avait plusieurs endroits, plus ou moins discrets et j'avais appris par le môme que l'endroit le plus prisé actuellement était un autre parc en sortie de ville....

 

 

 

 

Par la-prostitution-masculine-gay - Publié dans : TEMOINS TEMOIGNAGES
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