RECITS & ROMANS PHOTOS

Dimanche 9 mars 7 09 /03 /Mars 15:07

PETER, PETER, PETER IL FAIT LEVER MON NOEUD !

Holidays, oh holidays (Popol Nareff)
C´est l´avion qui descend du ciel
Et sous l´ombre de son aile
Une ville passe et là-haut de belles choses il se passe...
Il avait un joli nom mon guide, Peter et dire qu'on a fait l'amour dans les airsde Québec à Frisco' .

"Don't forget! Be safe! Love. Peter."

 

Enfin... Je pars... Depuis de longs moments, je triture mon billet dans mes poches, je regarde l'heure et j'examine la foule de touristes et de gens d'affaires qui prenaient différents vols vers des destinations diverses. Moi, c'est mon baptême de l'air, mon premier grand voyage à l'étranger: San Francisco. Frisco Bay. Le Golden Gate. La Mecque des gays! Je me sens fragile, seul, devant tant d'inconnus...

Depuis des semaines déjà, je consultais les guides gays, les cartes géographiques de Frisco, Los Angeles, San Diego; j'étudiais les circuits d'autobus, les réseaux ferroviaires; je rêvais devant les photos des buildings ultra-modernes, anti-tremblements de terre. Je prenais des notes, j'imaginais mon itinéraire ponctué de beaux Américains ou de sensuels Mexicains... "Les passagers du vol 644 de Delta Airlines en direction de San Francisco sont priés..." C'est à mon tour. À moi la West Coast! À moi l'Amérique! Le rêve américain...

Soulevé par l'allégresse du départ autant que par les forces quasi-magiques du supersonique, je tente de vivre l'instant du décollage d'une manière inoubliable... À ma gauche, une dame sort son ordinateur portatif et se met à pitonner; à ma droite, un homme d'âge mûr se plonge dans un livre. Je suis seul à vivre cet instant unique dans ma vie, cet instant féerique, avec la pleine conscience du moment exceptionnel. La jouissance première passée, un agent de bord nous offre une consommation; ce qu'il est séduisant dans son uniforme, et quel sourire invitant! Il m'observe de trop brefs instants et me frôle de son regard bleuté... Je phantasme... Je le regarde aller dans l'étroit passage, manipulant avec dextérité verres et bouteilles, tasses et café; mes yeux sculptent ses formes en mouvance. Il se rapproche... "Café, monsieur?... Alcool? Autres choses?..." Son regard m'électrise. Je balbutie "Scotch sur glace..." "Est-ce votre premièr voyage?" me dit-il avec un accent aussi charmant qu'enjôleur... "Euh...oui..." Répondis-je distraitement. "Alors, bon séjour à Frisco!" répondit-il avec assurance... Je ne sais si c'est le mal de l'air, mais sa phrase résonne en moi comme un écho de plénitude et d'euphorie; mon esprit vole, plane, divague..

Le dîner terminé, l'homme à ma droite s'endort; la dame reprend son pitonnage. À de multiples reprises, j'ai croisé le regard de l'agent de bord. Il s'appelle "Peter"; c'est indiqué sur son insigne. Quel nom banal pour un si bel Américain! Je me lève pour aller aux toilettes. La petite dame semble offusquée que je la dérange; la nature possède tout de même ses exigences... Au sortir, Peter est devant moi. Profitant d'une accalmie relative chez les passagers, il engage la conversation: "Où vas-tu exactement? Que fais-tu? As-tu des parents là-bas?" Rapidement, Peter me tient des propos moins banals. "Et qu'est-ce qui t'a poussé à voyager seul?" Alors, je lui réponds spontanément: "La liberté, la découverte, Freedom..." Il me regarde fixément: "Tu n'as jamais vu un cockpit?... Viens, je vais te montrer, visiter..." En moins de deux, me voici suivant Peter qui gravit l'escalier tirebouchonné menant à la cabine de pilotage. Il me présente au co-pilote, puis m'offre un verre dans le petit salon privé, adjacent à la cabine. "C'est ici réservé pour la personnel." Et rapidement il m'informe des exigences et particularités de son métier et, en bon Américain direct, il m'avoue qu'il est gay. Je ne m'attendais pas à un aveu aussi spontané. Était-ce aussi une invitation?... Je ne tarderais pas à le savoir...

Bientôt il me confie qu'il a droit à deux heures de repos étant donné la longueur du vol Montréal-San-Francisco et qu'il me trouve très "sexy"... À peine ai-je eu le temps de lui répondre "Like wise" qu'il me plaque contre une cloison et m'administre un french-kiss des plus étourdissants tout en promenant ses mains fouineuses sur tout mon corps. Je m'active à mon tour, et nous voici enlacés, entre ciel et terre, frôlant voluptueusement nos corps l'ur sur l'autre... Mon veston se retrouve par terre, le sien aussi, suivis des chemises puis des pantalons... Nus, nous nous caressons dans des élans intempestifs; je découvre et recouvre son corps de mes yeux et de mes mains. La volupté d'être nous entraîne sur une banquette et nos sexes se confrontent à travers des caresses douces et bienfaisantes. Nos corps se déchaînent... Poussé par je-ne-sais quel élan, la rondeur et la fermeté de ses fesses m'invitent à un voyage plus intime, intérieur... Ma queue frémit sous les tourments de sa langue pendant que mes mains et mes doigts explorent toutes les zones sensibles de son anatomie; les touchers se font plus précis, ma langue devient hardie puis s'aventure lascivement jusqu'à son anus qui tremble sous la chaleur tempérée de ma salive abondante. J'humecte et humecte encore cet orifice et je sens Peter prêt à tout... Soudain, il empoigne énergiquement ma queue et, d'une manière aussi charnelle que surprenante, il applique et déroule savamment un condom sur mon organe rigide, tendu au maximum, l'enveloppant avec l'art du connaisseur... Il s'étend ensuite sur le ventre en me présentant son derrière callipyge comme en offrande à un baptême de l'air... Après quelques caresses sournoises, je m'exécute sans hésiter, plantant et replantant mon phallus en-caoutchouté à travers spasmes et convulsions sonores. Ma queue triture tendrement ses entrailles; je m'enfonce en lui par secousses rythmées, jusqu'à ce que j'enserre fortement sa queue qui se contracte alors en rebondissements frénétiques jusqu'à l'éjaculation. Je redouble d'ardeur et, dans un long gémissement, un interminable soupir de jouissance, je déverse spasmodiquement mon sperme comme pour involontairement faire éclater le condom. Heureusement, il résiste... Essoufflés, abasourdis, nous nous détachons sensuellement...

Peter se relève doucement, lentement. Il essuie distraitement la banquette puis me serre un long moment dans ses bras musclés. "You are really sexy. But, fais attention à Frisco. Ne fais pas comme ça, si tu n'as pas de condom. It's too dangerous now-a-days. You're way too good-looking to get..." Je ne comprends pas le reste de sa phrase mais je saisis toute la portée de son avertissement. Une fois rhabillés à travers caresses et tendresses, nous sortons du salon privé sous le regard visiblement complice du co-pilote... Je regagne rêveusement mon siège, flottant sur un nuage... Le monsieur de droite dort et la dame pitonne toujours..

Quelques minutes avant l'atterrissage, Peter vient me trouver et me remet une petite lettre qu'il timbre d'un clin d'oeil sensuel. Il y avait inscrit ses nom, adresse, numéro de téléphone ainsi que son horaire des prochains jours. Il a même ajouté: "Don't forget! Be safe! Love. Peter."

Je fis un merveilleux voyage à San Francisco. Même que Peter me servit de guide pendant les deux premiers jours. Et bien sûr que nous avons rebaisé très agréablement, prudemment...

 

pas seulement, mais...

 

la chaleur des maisons de bois...

la cpitale cosmopolite et GAY

/ SAN fRANCISCO GAY BASKETBALL ASSOCIATION

L'accueil de Frisco'

Et moi aussi je vous aime !   

Mec prostitué  :

Streetwalkers_of_sf

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Dimanche 9 mars 7 09 /03 /Mars 08:18

Comme beaucoup de ce que vous pouvez lire ici, je l'ai copié pour moi. J'adore la tonalité historique solennelle de ce texte. Vous pouvez ainsi en profiter également !

Ils étaient trente-quatre garçons robustes âgés de seize à quarante-cinq ans, choisis par un maître capitaine prénommé Jacques. La plupart d'entre eux avaient une très bonne expérience de la mer soit comme poissonniers ou hardis aventuriers, prêts à tout pour la gloire de leur Roy et de l'Église. Ils s'embarquèrent sur un léger deux mâts, un jour de fin d'avril 1534, emportés par de grands vents du sud-est. Personne ne savait combien de temps allait durer le voyage; allaient-ils tous revenir sains et saufs de ce périple vers des terres inconnues? Allaient-ils découvrir des monstres fabuleux comme le voulait la légende ou découvrir des trésors merveilleux?... Cependant, ils avaient tous une pleine confiance en ce capitaine qui avait déjà débarqué sur les côtes du Brésil comme sur celles de multiples îles le long du continent africain tout autant que des Antilles, îles couvertes de palmiers et autres arbres exotiques quasi-inconnus en France...

Ohe-du-bateau2.jpg

Parmi cet équipage, deux amis inséparables, Valmont Duchamp et Pierre Pouldrier, dit Lortie, tous deux âgés de vingt-deux ans. Le premier, grand et à l'allure altière, semblait défier la nature entière par sa carrure robuste; le second, de taille moyenne, noiraud, agile comme un chat, Pierre pratiquait tous les métiers avec habileté et patience. Ils avaient acquis ensemble une solide expérience comme moussaillons, mousses puis matelots. Ce que le capitaine et les autres membres d'équipage ignoraient, c'est que Pierre et Valmont étaient amants. L'équilibre entre leurs fonctions et leur passion commune restait camouflée malgré la promiscuité qu'exigeait la cohabitation de l'équipage sur un si petit bateau. Parfois, surtout la nuit, Pierre et Valmont se retrouvaient à la cale afin d'assouvir leur amour physique; profitant de l'accalmie de la mer, ils se livraient l'un à l'autre, faisant la bête à deux dos aussi souvent que possible, à travers cordages et barils de toutes sortes. Au fil des nuits, Pierre s'évertuait combler son amant de caresses, à dépasser les affres de la solitude en mer et les incertitudes du voyage. Une nuit de tempête, ils avaient failli être découverts par le timonier Cousture qui venait clandestinement boire quelques rasades de vin; ils avaient eu à peine le temps de se cacher sous de larges morceaux de toiles de lin réservés aux réparations de la voilure. Ils durent rester cachés durant de longues heures même qu'on les crut passés par dessus bord au cours de la tempête...

Ohe-du-bateau1.jpg

 Ils avaient couru des risques. on raconte que sur certains navires portugais ou espagnols, surtout à l'époque d'Isabelle la-très-catholique de Castille, l'usage voulait que lorsque le capitaine découvrait deux hommes de son équipage qui se masturbaient mutuellement ou faisaient l'amour, on condamnait ces hommes à subir "le traitement du tonneau"; on enfermait ces deux complices dans deux tonneaux voisins, des tonneaux munis de deux petites ouvertures circulaires par lesquelles les autres hommes d'équipage se passaient la queue et les condamnés devaient sucer toutes les queues qui se présentaient sans savoir de qui il s'agissait. La punition pouvait durer jusqu'à dix jours sans autre "nourriture". Les risques de contagion par les maladies vénériennes étaient énormes... Mais, revenons à Valmont et Pierre...

Après vingt-huit jours de ballotage en mer, c'est le même Cousture qui avait crié "Terre! Terre!"... Et tout l'équipage en alerte sortit sur le pont avant afin de se remplir les yeux d'espoir ou de tirer quelques filets pour la pêche. Et ce furent Duchamp et Lortie avec deux autres matelots qui furent désignés pour aborder les terres nouvelles, Cousture devait superviser l'opération, ainsi que le Capitaine Jacques à titre de découvreur-explorateur. Les six hommes armés de mousquets et d'un crucifix accostèrent sur la Terre-Neuve. Les yeux médusés par la fraîcheur du paysage, sanctuaire reclus de la nature, ils entreprirent une courte marche de reconnaissance afin au moins de repérer une source d'eau potable. Après plusieurs heures d'une exploration de surface à travers la végétation luxuriante dominée par des pins et des sapins superbes, ils revinrent à la chaloupe qu'ils remplirent de quelques barils d'eau douce auxquels ils ajoutèrent quelques lièvres et autres sauvagines. Pour la première fois depuis des semaines, l'équipage allait manger autre choses que du pain au blé noir et de la viande séchée. Le capitaine distribua lui-même une double ration de vin pour fêter l'événement. Et ils passèrent la nuit au repos, le navire solidement ancré près de la côte inconnue, l'esprit en fête.

Le lendemain, le temps favorable aidant, le Capitaine Jacques ordonna de longer prudemment les côtes, exigeant la prise des coudées régulièrement afin de ne pas échouer le navire. Le scribe prenait les notes dictées par le capitaine et ce dernier n'en finissait plus de faire des calculs dont lui seul possédait les secrets, calculs à l'aide de son sextant, sa boussole, compas et règles graduées afin d'établir une carte fidèle de ses découvertes tout en ajoutant des détails sur la flore et la faune merveilleuse de la nouvelle contrée. Les premiers jours se déroulèrent sans problèmes importants, puis on s'ancra dans une petite anse au sable fin et on retourna chasser. Alors, on fit un festin sur la plage grâce à la capture d'un magnifique daim qui combla l'appétit de tout l'équipage. Ce jour-là d'ailleurs devait coïncider avec une autre fête plus secrète pour Pierre et Valmont. En effet, une fois le repas terminé, nos deux matelots demandèrent au capitaine la permission de coucher à la belle étoile sur les berges du nouveau continent. Malgré des réticences mais après maints avertissements et conseils, les deux complices purent ériger un abri de fortune aux abords d'une crique à l'eau douce. Cette nuit-là fut notée dans les registres de bord mais personne ne se douta de la fête intime à laquelle se livrèrent les amants... Bien sûr qu'on pourrait imaginer qu'ils furent surpris par de quelconques indiens et qu'ils furent scalpés mais ce ne fut pas le cas...

Aussitôt la pénombre arrivée, le feu de reconnaissance allumé, les deux amis voulurent d'abord prendre un bain dans l'eau de la crique pour se laver mutuellement comme en un prélude charnel vers une plus grande connivence de sensualité. Ils dénouèrent d'abord leur tignasse enduite de goudron pour se protéger des poux, puis se lavèrent les cheveux gominés dans l'eau fraîche de la crique. Il faut noter qu'il était rare que les marins puissent se laver de cap en pied car l'eau douce était réservée à la consommation et l'eau de mer n'est pas l'idéal pour prendre un bain sur le navire; alors, la propreté restait au minimum des besoins. Camouflés du bateau par un bouquet d'arbres à l'est de l'anse, baignés par l'eau claire et pure, Pierre et Valmont s'adonnèrent à de longues caresses et, à peine éclairés par une extraordinaire pleine lune de printemps, ils profitèrent au maximum de ces moments de liberté pour assouvir tous leurs désirs d'amoureux. Débarrassés des odeurs poisseuses, les corps légèrement parfumés des effluves du printemps, ils se livrèrent l'un à l'autre sur la plage vierge où flambait le feu de vigie savamment préparé pour durer presque toute la nuit. Les peaux frissonnantes de volupté, les deux corps de ces hommes blancs s'étreignirent dans la nuit, sur cette plage déserte et sauvage d'un nouveau monde; Pierre et Valmont s'embrassèrent dans un rituel personnel et étrange, conscients tous deux qu'ils étaient les premiers hommes à agir ainsi sur cette terre nouvelle. Il s'accouplèrent comme des bêtes, comme s'ils voulaient consacrer cette contrée aux amours illicites, échangeant moult caresses frénétiques de leurs amours clandestines. Emportés par des gestes lubriques, déployant leurs muscles virils jusqu'à l'épuisement de leurs sens, aux cris des hiboux et des chouettes, ils furent le premier couple blanc gai à copuler au Canada en ce sept mai de l'an de grâce 1534...

Pierre savait à peine écrire mais il laissa traces de ses aventures avec Valmont sur un parchemin qu'on découvrit il y a quelques années dans les ruines d'une maison du quinze et demi de la rue Des Granges, à St-Malo, en Bretagne…

______________________________en marge______________________________________

De même que la Bergère et son chat a une version érotique, je suis sûr que maintenant on a une autre lecture de

Il était un petit navire

un bateau pirate - Momes.net
 
Il était un petit navire
Il était un petit navire
Qui n'avait ja, ja, jamais navigué
Qui n'avait ja, ja, jamais navigué
Ohé, ohé.../...
On tira z'à la courte paille
On tira z'à la courte paille
Pour savoir qui, qui, qui serait mangé
Pour savoir qui, qui, qui serait mangé
Ohé, ohé...
Le sort tomba sur le plus jeune
Le sort tomba sur le plus jeune
Bien qu'il ne fut, fut, fut pas très épais
Bien qu'il ne fut, fut, fut pas très épais
Ohé, ohé...
.../...L'un voulait qu'on le mit à frire
L'autre voulait le, le fricasser
L'autre voulait le, le fricasser
Ohé, ohé...

  

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Samedi 8 mars 6 08 /03 /Mars 06:40

 Lucas a décidé de se faire marin, officier si possible...

 À l'ouverture du bureau il jetait des regards furtifs pour voir la tête de celui qui allait le recevoir. Il était encore jeune et son air sympa effaça toutes ses craintes. 

 

Pourquoi nous rejoindre ?

Chaque année, la Marine nationale recrute 3000 marins, de 16 à 29 ans, de niveau 3ème à Bac +5.

300 recrutements "officier" ont lieu tous les ans

Pour Lucas vint le jour des tests. Il était convoqué au Ministère de la marine, rue Royale. Il se présenta le matin et toute la journée se passa en des séries de questionnaires, des jeux diaboliques, des exercices de physique, de maths, on demandait si la recrue savait à quoi sert la défense nationale, quelles étaient ses motivations. Après une longue pause chaque futur marin passait devant un médecin psychologue. Il y en avait deux, Lucas sut tout de suite devant lequel il allait passer, les candidats étaient appelés par ordre alphabétique et comme toute la journée s'était déroulée dans cet ordre, il connaissait sa place.

À l'ouverture du bureau il jetait des regards furtifs pour voir la tête de celui qui allait le recevoir. Il était encore jeune et son air sympa effaça toutes ses craintes.

     (fake) Quand arriva son tour, Lucas était presque endormi. Il pénétra dans la pièce nonchalamment et resta debout devant le bureau.

— Lucas Guimarch, c'est pas Breton ça comme nom de famille?

— Oui, c'est le nom de mon père, je l'ai pas connu mais ma mère m'a dit qu'il était de Brest.

— Eh bien moi aussi. Je suis le capitaine de vaisseau Pustoc'h, bien que je sois en civil, je suis marin. Asseyez-vous Guimarch.

— Merci M'sieu.

— Voyons les résultats... À mon avis c'est excellent, vous deviendrez un excellent marin. Vous avez le bac S, super, il faudra être studieux et à mon avis vous pourrez même devenir officier. Tout ce que vous avez fait est au-dessus de la moyenne, vous êtes content?

— Oui Monsieur.

— Il faut dire: oui commandant, enfin ce n'est pas grave vous ne connaissez pas encore les grades.

— Non commandant.

— J'ai encore quelques questions personnelles, vous répondez, vous répondez pas. Vous avez une petite amie, si oui elle est d'accord avec votre départ.

— Non commandant rien de tout cela.

— Un petit ami?

— Pardon?

— Vous avez compris la question, vous avez un petit ami?

Lucas sentit le rouge monter aux joues.

— Bon je ne repose pas ma question. Vous savez la marine ne demande pas exactement si vous êtes homo, mais si vous l'étiez sachez que les relations sexuelles de toutes sortes sont proscrites pendant le service. Quand vous embarquerez vous aurez aussi des collègues féminines, alors il faudra être très sage si vous êtes hétéro... et si ce sont les garçons qui sont votre choix, pas de petits câlins, un navire c'est pas un bordel. Libre à vous en dehors de votre vie militaire d'avoir les aventures que vous désirez. L'armée ne veut pas le savoir.

Lucas acquiesça:

— Oui comandant, j'ai compris, je vous promets de retenir ces conseils.

— Voilà Guimarch, bienvenue dans la marine, vous serez convoqué officiellement à Hourtin pour vos classes dans trois semaines, vous avez une adresse à Paris ou c'est toujours celle qui est indiquée?

Lucas donna l'adresse de Charles et remercia l'officier, en sortant il s'enhardit et lança:

— Vous savez commandant, je suis homo, si ça pose un problème je pense que le mieux est de refuser mon engagement.

— J'avais bien vu. Non Guimarch, je suis sincère, tu feras un excellent marin.

Lucas remercia et tourna les talons, il eut un peu de mal à retrouver la sortie. Il était 16 heures, il traversa, entra chez Maxim's, s'installa à une table et commanda un Perrier, il sortit de son sac à dos des cartes postales et commença sa correspondance, une pour les Bertrand, une pour Aurore, une pour Kévin, etc, etc. Il en avait une longue liste.

Trois Perrier plus tard, la pile de cartes était terminée, il s'était écoulé une heure et il paya et franchit la porte de verre.Au même moment le commandant Pustoc'h franchissait la rue pour entrer au bar déguster son demi de bière:

Un beau garçon comme Lucas ne pouvait s'oublier. Tout en notre futur jeune officier forçait l'amitié...et le désir...Le commandant se souvint de l'avoir examiné...

 

— Guimarch, encore dans le quartier! Entrez avec moi je vous offre un verre.

Lucas accepta l'invitation. Il ne savait pas encore qu'il aurait le privilège, le soir même, de baiser son premier officier de marine.


Lucas - Ma première journée de tests au Ministère de la Marine s'est bien passée. Le capitaine de Vaisseau Pustoc'h avait été sympa. Je l'ai rencontré en sortant d'un bar rue Royale et il a tenu à m'offrir un verre. Il était pas mal malgré ses quarante ans bien sonnés.

— Guimarch, c'est bien Lucas votre prénom? m'a-t-il demandé après que nous nous soyons assis à une table isolée.

— Oui commandant!

— Bon, écoute, on ne se reverra pas. Alors ce soir tu me tutoies et tu m'appelles par mon prénom Arsène.

J'ai rigolé à cause du prénom!

— Te moques pas! C'est le prénom de mon grand-père, Dieu ait son âme! Alors comme ça t'es homo? T'as un copain?

— J'ai un copain, mais on s'est quitté pour que je puisse m'engager!

— Et pendant cinq ans tu vas lui rester fidèle?

— Je ne sais pas!

— Je t'ennuie avec mes propos?

— Non... Arsène, je te trouve sympa et assez attirant pour un vieux!

— Arrête... Je n'ai que 40 ans. Bon, c'est vrai quand j'avais ton âge je pensais comme toi! Ça te dit de venir dîner avec moi, au resto?

— Oui, mais dis-moi, toi aussi tu es homo?

— Je suis bi! Je suis marié, mais ma femme est partie en vacances avec les enfants. Je t'invite... Tu n'es pas obligé de baiser avec moi après!

Arsène était vraiment cool! On s'est promené sur le bas des Champs-Élysées. Il m'a montré le palais de l'Élysée. Et puis, vers 20 heures, il m'a invité dans un beau resto dans le quartier Montorgueil, un resto où il n'y avait que des mecs qui me regardaient comme dans le Marais.

Arsène a tout voulu savoir de moi. Je ne lui ai pas parlé de tout, ni de mes bêtises, ni de mon viol. J'ai évoqué, ma passion amoureuse avec Manu, ma relation sans espoir avec Aurore, mes aventures sexuelles avec Kévin et Farid. J'ai encore évoqué Jules que j'ai conduit vers Aurore! Il m'a parlé de la marine. Il était passionné. Après le dîner, il m'a proposé un verre chez lui, dans le XIIe arrondissement. J'ai encore dit oui après qu'il m'eut assuré de ses sages intentions.

Chez lui Arsène s'est mis à l'aise, en tee-shirt et en short, il avait un je-ne-sais-quoi qui me faisait bander! Il m'a dit:

— Tu es très beau Lucas et je suppose que tu as une belle queue!

— Tu veux la voir?

— Oui, s'il te plaît!

J'ai ouvert la braguette de mon jeans et j'ai sorti ma bite toute raide. J'ai bien dégagé le gland! Le capitaine était tout rouge! Il a hésité un peu, a approché la main pour me caresser la queue! Puis il l'a sucée!

Il s'est déshabillé entièrement! Il était plutôt bien foutu! Il triquait. Il s'est mis à genoux sur le canapé et m'a montré son cul en me disant:

— Je t'en supplie Lucas, baise-moi!

— Tu veux que je t'encule? - ai-je osé lui dire et sans attendre sa réponse je me suis foutu à poil.

C'était la première fois qu'un mec voulait que je le domine! Avec Manu je faisais la plupart du temps le papa, mais c'était un échange amoureux. Là, j'allais enfiler un mec, un capitaine, le baiser comme une fille, lui jouir dans le cul et pouvoir faire le macho!

Il m'a tendu une capote! Je me suis protégé et j'ai dirigé ma bite sur son trou.

J'ai baisé un commandant! Il gémissait comme moi quand je faisais la femelle pour Farid ou Kévin! Il a joui comme moi quand je me suis fait violer par deux fois par Raoul! Je me suis vidé les couilles via la capote avec rage dans son cul! J'étais devenu un homme avant même l'armée!

Il m'a fait des câlins et je l'ai pompé à mon tour. J'avais baisé avec Arsène pas par amour, mais pour un vrai plaisir partagé.

— Ça représente quelque chose ce beau papillon sur ton épaule, mon petit Lucas chéri?

— Oui, l'union entre Manu, Aurore, Jules et moi! Pour qu'on ne s'oublie jamais!

— Tu es trop craquant Lucas, beau et romantique! a conclu le beau commandant.

Arsène avait rejoint Marcel et Charles dans le clan des vieux sympas qui ne pensaient pas forcément qu'à mon cul, Arsène, lui, ne pensait plutôt qu'à satisfaire le sien!

Arsène, le lendemain, il m'a téléphoné chez Marcel et Charles! Il m'a remercié sans préciser de quoi et m'a dit qu'il me recommandait à mes instructeurs! Il m'a même offert ses services pour suivre ma carrière dans l'armée. Un frisson me parcourt : j'entre dans l'Aventure et je suis encadré par Jean Cocteau, Jean Genet et...Arsène. Hourrah !

Ce soir, avec Arsène, un homme marié et père de famille, il découvrait combien les apparences pouvaient s'avérer trompeuses. Charles, le toubib au grand coeuravait été "bi" un temps, mais Marcel et Charles assumaient leurs préférences et se proclamaient pédés et fiers de l'être alors qu'Arsène, s'il s'acceptait intimement comme gay, se trouvait loin du coming out des deux premiers.

 

N'est-ce pas Freud qui a décrété que les hommes naissaient tous bisexuels ?  Lucas se posa alors la question de savoir s'il existait une façon de reconnaître quels hommes pourraient devenir les partenaires sexuels d'un soir ou d'une vie et quels étaient ceux pourvus d'une hétérosexualité sans faille.

Arsène n'annonçait pas la couleur, il cachait son jeu... un peu tricheur, un peu profiteur, pas courageux sans doute, mais très certainement un poil malheureux.

 

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Mercredi 5 mars 3 05 /03 /Mars 08:32

Mener seule un garçon à l'âge adulte, tout sacrifier pour lui...

Cette histoire, en partie autobiographique, s'est déroulée au temps où le SIDA était une plaie inconnue. Seuls les risques de maternité demeuraient, et l'IVG existait pour celles et ceux qui désiraient y recourir. D'où la nécessité de rappeler le caractère indispensable de la seule protection qui soit: le préservatif!


J'ai eu mon fils, Adrien, beaucoup trop tôt. Une seule erreur de jeunesse, à 15 ans, en raison de pressions d'une famille révulsée par l'idée de recourir à l'IVG et je me suis retrouvée enceinte d'un adorable petit garçon qui, même entré dans l'adolescence et malgré la dureté relative de l'existence, ne m'a donné que des satisfactions.

Il a quinze ans maintenant, j'en ai trente-un et il est fréquent, lorsque nous sortons ensemble, qu'on me prenne pour sa grande soeur. Jusqu'ici, Adrien était tout pour moi et malgré mon jeune âge, j'ai consacré mon existence à lui d'une part, à ma carrière professionnelle d'autre part - cela afin de gravir suffisamment d'échelons pour être en mesure de lui assurer une existence matérielle décente et des études de qualité.

De simple caissière à temps partiel, je suis devenu responsable des ventes d'un supermarché proche de chez moi - tâche absorbante mais qui me permet de me consacrer encore à mon garçon aussi longtemps que je le souhaite et de lui assurer la sécurité et le confort matériel.


Eh! Oui, la plupart des parents d'adolescents auront du mal à me croire, mais Adrien, bien qu'entré dans l'adolescence, bien qu'intégré dans une bande de copains et de copines que j'apprécie plus ou moins (j'en adore certains, d'autres m'indisposent relativement) a toujours autant de plaisir à me consacrer quelques instants à moi, sa mère, à m'accompagner au restaurant, à partager une toile avec moi (tantôt je me farcis des films d'ados qui ne me m'intéressent guère, tantôt c'est lui qui se plie à mes désirs du moment, me charriant gentiment à la sortie sur mes "goûts à chier grave").

Il nous arrive de manger un Big Mac dans l'établissement fréquenté par sa bande de copains sans qu'il n'éprouve le besoin de me cacher à leurs regards (tous les parents d'adolescents ou presque, savent à quel point il leur est interdit de se présenter devant leur relations).

Adrien est économe de gestes de tendresse, mais ils n'en ont que plus de prix. Comme tout "jeune mâle dominant", il adore se faire servir - mais il suffit que je montre un ou deux jours de suite un visage plus marqué que d'habitude en raison de soucis professionnels ou d'un foutu rhume de cerveau, et en rentrant le soir je découvre une maison rangée à la perfection, l'aspirateur passé, un dîner qui répand ses effluves dans tout le rez-de-chaussée. Dans ces situations, ne surtout pas le complimenter sinon j'ai droit à la sempiternelle réflexion:

— Fais pas chier, M'man, sinon c'est la dernière fois!... - cela pour bien me montrer qui est le mâle dominant, si jeune soit-il... avant de m'embrasser tendrement et d'ajouter:

— Largue donc ton boulot demain, reste à la maison et repose toi un peu!


Mon fils a la chance d'être doué sur le plan scolaire, ce qui lui permet d'assimiler rapidement et d'obtenir d'excellents résultats sans y consacrer tout son temps. Sportif sans excès, il passe quelques heures sur un court de tennis et à la piscine, non pour devenir un champion mais pour entretenir un corps dont il sait que la nature l'a doté de tous les attributs nécessaires pour qu'il séduise... Et son temps libre ainsi gagné, il le passe (sans excès) à tondre des pelouses, à faire quelques livraisons - ce qui lui permet avec ses gains de s'habiller avec les marques du moment, donc de faire son petit effet sans pour autant ponctionner mes économies guère élevées: mon salaire est confortable mais nullement excessif. Comme le disent nombre de mes rares relations adultes:

— Une perle comme ça, veille à ce qu'elle ne change jamais!

Son alter-ego, son frère, je dirais presque, c'est Guillaume, de trois mois plus jeune, aussi brun qu'Adrien est blond, mais tout aussi beau et tout aussi gentil. Ils se connaissent depuis le jour où, en maternelle, ils ont été surpris à soulever les jupes des petites filles pour examiner concrètement la différence sexuée, ce qui leur a valu de passer une partie de la récréation au piquet avec une sévère réprimande de la part des "maîtresses" - elles mêmes aiguillonnées par les parents des gamines qui, à mon avis, en faisaient beaucoup trop puisque ces gosses n'avaient nullement été forcées.

Depuis la nuit des temps, il n'y avait pas d'anniversaire de Guillaume fêté sans la présence d'Adrien, et réciproquement. Quand j'achetais un jouet à mon fils, je téléphonais auparavant à la mère de Guillaume pour m'assurer que son petit garçon (elle l'élevait seule lui aussi) ne le possédait pas puisqu'ils se prêtaient tout mutuellement. J'emmenais Guillaume en vacances au mois d'août, tout comme elle emmenait Adrien aux sports d'hiver.

Enfin, il leur arrivait de passer nombre de week-ends ensemble chez l'un ou chez l'autre, et je m'étais habitué de tout temps à les voir dormir chez moi dans le même grand lit, à prendre leur douche ensemble, à communiquer devant moi dans ce curieux sabir adolescent destiné autant à faire enrager les parents qu'à ne pas se faire comprendre de ces derniers.

Adrien a toujours été élevé dans le respect de la nudité: il m'avait toujours vu nue et lui même se montrait, pendant l'enfance, dans le plus simple appareil. Il en était devenu de même de Guillaume et ce n'est que vers leur treizième année qu'ils évitèrent de m'exposer leurs anatomies respectives - à l'aube de la puberté qui vous change un enfant en jeune homme en moins de six mois. J'ai bien dit "évitaient": la maison était petite et si je pénétrais par erreur dans une salle de bain pleine de deux jeunes mâles rigolards en pleine toilette, je n'avais pas droit à des cris d'orfraie - simplement à un rire amusé le temps que mes lascars prennent une serviette pour masquer une nudité que je devinais prometteuse, bien qu'à peine ébauchée.

J'avoue que c'est à cette époque que mes sens se réveillèrent quelque peu: depuis la naissance d'Adrien, j'avais en quelque sorte "sublimée", et mon fils représentant tout pour moi, je me passais fort bien de présence masculine. Tout au plus - et rarement - me caressais-je le soir pour détendre des pulsions purement mécaniques que m'envoyaient mon organisme. Quant aux trois aventures que j'ai eues en dix ans avec des hommes, elles furent chacune sans lendemain tant elles m'avaient peu apporté - hormis un certain dégout de moi même et la peur que mon fils le vive mal.

Mais là, j'avais très souvent sous les yeux ce fils (avec lequel évidemment je n'envisageais aucune liaison incestueuse mais que je ne pouvais m'empêcher d'admirer - Dieu qu'il ressemblait à son père biologique, celui qui m'avait littéralement fait craquer à l'age actuel d'Adrien!) ainsi que son meilleur ami, torses nus sur le canapé devant la télévision, parfois dans le plus simple appareil dans la salle de bain,ou se livrant à des joutes fraternelles entre jeunes mâles qui étaient des plus excitantes pour moi...

Faisant le ménage un lundi matin après que Guillaume soit rentré chez lui à la fin d'un weekend passé avec son ami, je découvris quelques mouchoirs en papier froissés, humides, sous leur lit commun (je savais qu'ils dormaient torse nu ensemble, pour leur avoir souvent porté leur petit déjeuner) et l'odeur qui s'échappait de ces mouchoirs ne laissait aucun doute quant à leur finalité. C'étaient des petits hommes, avec des besoins d'homme.

À ma grande stupeur, et comme malgré moi, je me sentis rougir d'excitation. Mes seins se gonflèrent et durcirent, appelant mes caresses qui les faisait vibrer de bonheur, pendant que je m'allongeais sur leur lit, me repaissant de l'odeur de leurs draps. Et c'est en pensant à ces jeunes corps imberbes et finement musclés, qui sentaient bon le jeune mâle dégageant une fine odeur de musc adolescent, en train de se donner du plaisir (chacun pour soi, ou de façon réciproque?) que je dirigeai ma main vers mon clitoris et me masturbai frénétiquement. En moins de deux minutes, une immense chaleur me parcourut et je râlai de bonheur, pantelante sur leur lit. Il me fallut changer de sous-vêtement, reprendre une douche tellement j'avais transpiré, et lutter contre le trouble immense qui m'avait m'envahi. Ma vie prenait malgré moi une autre dimension.


Je n'étais pas au bout de mes peines quand Adrien vint me voir un soir, embarrassé - ce qui ne lui ressemblait pas. Le rouge au font, après le dîner, il me dit:

— M'man, tu m'as bien dit un jour que je pouvais tout de dire, que tu te moquerais jamais de moi?

Je souris...

— Évidemment Adrien, j'ai dû te le répéter environ quinze milles fois, avec à chaque fois pour toute réponse: "Ça va, ça va, je sais!"

— Ouais bah là c'est du lourd, qu'il me répliqua... C'est... c'est sexuel!

Je pris un air à la fois attentif et détendu - il fallait en même temps que je lui montre que je le prenais au sérieux sans avoir l'air trop inquiète ou concernée: nous parlions de choses de l'ordre du quotidien, n'est-ce pas?

— Voilà... je crois que j'ai un truc qui marche pas correctement, ajouta-t-il enfin. Tu peux me donner ton avis?

— Bien sûr, que je peux, mais si c'est purement médical et si tu préfères consulter un homme, je te rappelle que notre médecin de famille en est un...

— Non justement, je préfère en parler à quelqu'un que je connais bien, et après tout c'est toi que je connais le mieux. Ça t'embête vraiment de me le donner, toi, ton avis? Si tu me dis après que c'est médical, alors OK, j'irai le voir.

Sans attendre ma réponse, il retira son t-shirt et abaissa son bermuda, puis son caleçon, faisant apparaître un sexe que je voyais de face, sans la moindre dissimulation. Il s'offrait à mon jugement en toute confiance et j'en étais émue...

— Dis m'man, commença-t-il, d'abord... je sais que t'es pas... experte en hommes... enfin que t'en as pas connu des masses, mais tu crois que je suis... assez membré?

Je souris, et ne pus que lui répondre:

— Si c'est ça le problème, mon garçon, il est inexistant. Tu n'es pas un étalon comme ceux que l'on voit sur les cassettes que tu regardes assidument avec Guillaume (il éclata de rire sans la moindre gêne) mais tu es parfaitement doté par la nature - surtout pour ton âge. Peut-être pas très poilu, mais cela a tout le temps de changer!

J'ajoutai en rougissant:

— Nous avons déjà parlé de ton père, que tu ne connais pas, et je peux te dire qu'il avait un an de plus que toi, qu'il était moins... développé de ce côté, moins poilu aussi, et que ça ne l'empêchait pas de me rendre folle à chaque fois que... que nous faisions l'amour! Alors si ça peut te rassurer... Je t'ajoute que lui n'avait que cette qualité là qui n'est pas la plus importante, contrairement à toi qui n'est ni égoïste, ni menteur, et qui est le plus gentil garçon que je connaisse! J'ai fait une grosse bêtise en me laissant avoir par ce type, mais la vie est mal faite parce qu'au lieu d'être punie, je déguste tous les jours une récompense qui s'appelle Adrien!

Il ferma un instant les yeux, encaissant ce que je lui avais dit (nous parlions souvent de son père qu'il ne connaissait que par ce que je lui en disais, sans éprouver d'animosité particulière vis à vis de lui).

— Bon m'man, le problème vient de là, quand je veux décaloter: regarde!

Il se rapprocha et me montra le bout de sa verge.

— Quand j'étais petit, le bout sortait facilement et je pouvais le nettoyer à chaque toilette comme tu me l'as appris. Mais depuis que ma bite... enfin, ma verge a grossi, le fourreau est resté à la même taille et quand je... quand je bande ça me fait un peu mal au bout!

Effectivement, sous les manipulations qu'il avait opérées devant moi, il avait atteint la pleine érection: un superbe pénis encore assez fin de quinze centimètres environ, relativement épais et surmonté d'une fine toison blonde, dont le gland ne parvenait à sortir qu'au tiers environ.

— Ça m'empêche pas de jouir quand je me br... enfin quand je me masturbe, mais ça fait un peu mal et j'ai lu que pour faire l'amour à fond, il fallait bien décalotter... Tu crois pas que je dois me faire circoncire? En tout cas, on a comparé avec Guillaume: lui il sort son gland sans difficulté. Rien que quand il bande, tout est dehors...

— Tu me permets? demandé-je, attendrie par cette preuve de confiance totale qu'il affichait en moi. Et je tentai de rétracter doucement le fourreau qui effectivement résistait modérément. Moi, dis-je, cela ne me semble pas relever d'une opération, mais de simples manipulations poussées... Ton... ton père a eu le même problème et ça s'est résolu ainsi, par des tractions progressivement plus insistantes, jusqu'à conclusion du problème. Je vais te trouver une crème apaisante, tu opéreras ainsi à chaque toilette sans forcer excessivement, surtout, pour ne pas te déchirer le frein. Et si d'ici à quelques jours il n'y a pas d'amélioration, nous irons consulter. D'ailleurs, s'il faut te faire circoncire ou entamer le frein, sache que ça n'entamera nullement ta virilité, et qu'en plus, on peut le faire "a minima".

Nous n'eûmes pas l'opportunité d'en reparler: je ne voulais pas donner l'impression de faire preuve de trop d'insistance, et il me dit un soir, en souriant:

— Tu sais, pour ma b... enfin, ma verge, tu avais raison, tout est normal maintenant! Merci m'man parce que ça m'emmerdait vraiment qu'on lui file un coup de sécateur!

Seulement insidieusement, cette matinée récemment passée à fantasmer sur les deux garçons à la suite de ma découverte fortuite comme cette conversation intime avec mon propre fils avaient fait leur oeuvre sur mes sens jusque là peu satisfaits. Adrien projetait-il d'avoir prochainement des relations sexuelles? En outre, mes fantasmes se portaient de plus en plus sur leurs réunions, plus particulièrement sur Guillaume qui était un fort beau jeune homme, délicieusement sensuel et amical.

C'était devenu totalement incontrôlable. Quand il venait nous voir et qu'il me faisait la bise, je ne pouvais m'empêcher de me serrer un peu contre lui, mes seins frôlant sa poitrine, sans qu'il ne recule. Je lui faisais de l'effet et loin d'être gêné, il semblait partager ces moments sensuels encore très discrets. Quand il avait l'occasion de passer près de moi, il multipliait les occasions, lui aussi, de me frôler sans qu'Adrien semble remarquer quoi que ce soit. Guillaume dégageait une entêtante odeur de jeune mâle - d'aucun dirait des phéronomes - qui me rendait folle, et mes fantasmes nocturnes se nourrissaient de ce garçon pourtant de quelques mois plus jeune que mon fils. La raison aurait dû l'emporter, c'était à moi d'être sage pour deux, de prendre mes distances, mais le dilemne était cruel: casser toute relation avec Guillaume au risque de blesser mon fils Adrien à qui je ne pouvais décemment pas expliquer pourquoi j'agirais ainsi ou bien continuer "advienne que pourra" et risquer de rompre leur amitié et de m'attirer le mépris justifié de la personne qui comptait le plus au monde pour moi - mon fils?

Je "n'aimais" pas Guillaume, du moins je ne le croyais pas encore mais il m'affolait sexuellement, et je mettais cela sur le compte de ma frustration des années passées, de sa proximité avec mon fils comme, bien entendu, de ses charmes personnels. Mais le fait est qu'il hantait mes nuits et bientôt mes jours...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par la-prostitution-masculine-gay - Publié dans : RECITS & ROMANS PHOTOS
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Mardi 4 mars 2 04 /03 /Mars 14:36

pour les mamans délaissées...??? eh ben, leurs gosses  !!!

 

Je crus que c'était le hasard - qui décidément fait bien les choses - comme l'esprit d'initiative qui décida pour nous.

Un samedi, Guillaume était chez nous pour le week-end, quand Adrien fut appelé au téléphone: son club de tennis qui déplaçait son équipe pour un tournoi relativement éloigné se retrouvait dans l'impossibilité de fournir son quota d'arbitres et de juges de lignes, et risquait une sévère pénalité financière. Or s'il est une chose que Guillaume et Adrien ne partagent pas, c'est la passion du tennis. La décision fut rapidement prise: Adrien irait à ce tournoi qui durerait samedi et dimanche, et Guillaume resterait avec moi - sa mère étant partie visiter ses parents en province.

Je savais que ce n'était pas une bonne idée. Mais comment le dire, sur quels arguments me justifier, surtout quand mes seins durcissaient à la perspective de cette promiscuité, que mon bas-ventre irradiait d'une douce chaleur incontrôlable?

Je décidai d'éviter au maximum tout contact rapproché. Guillaume jouait sur l'ordinateur de mon fils, je jardinais. Puis nous prîmes un court diner, devisant aimablement de choses et d'autres, moi étant persuadée que je parvenais à cacher mon désir et mon malaise face à ce garçon superbe, simplement vêtu d'un bermuda et d'un débardeur et chaussé de sandales. Il manifesta le souhait de regarder la télévision, et moi de monter me coucher en prétextant un petit coup de fatigue.

— Bonne nuit Isabelle, me dit-il en m'embrassant sur la joue pendant que je ne pouvais m'empêcher de l'étreindre un peu plus que de raison.

Sous la douche, je me caressai vigoureusement, m'arrachant un orgasme déchirant qui loin de ma calmer sembla décupler ma frustration. Je me parfumai et me couchai sous un drap fin, vêtu d'une simple nuisette, en pleurant sur ce désir impossible.

Je n'ai jamais su dormir dans le noir, aussi est-ce grâce à la petite lampe de chevet que je vis la porte s'ouvrir et Guillaume entrer, un sourire mal assuré aux lèvres qui faisait contraste avec une démarche somme toute résolue. Il était pied nus, en caleçon et en débardeur, les cheveux encore humides de la douche qu'il venait de prendre.

C'est dans la lumière, sans rien dire, qu'il se mit torse nu: il était aussi musclé et imberbe que mon fils, peut être même plus frêle - ce qui ne l'empêchait pas de dégager une sorte de virile assurance juvénile.

— Mais... qu'est-ce-que tu fais, balbutiai-je, sachant que je serais incapable de résister à ses initiatives, terrorisée à cet égard mais en même temps espérant follement qu'il irait jusqu'au bout.

— Je fais ce... ce que tu penses et... ce que tu veux, Isabelle, dit il en se mettant complètement nu, sexe déjà érigé.

Dieu qu'il était beau, que je le désirais! Il se glissa sous le drap à côté de moi et immédiatement ses mains chaudes se portèrent sur mes seins qu'ils coiffèrent en cloche et qui durcirent, m'irradiant de plaisir, pendant que ses lèvres cherchaient les miennes. Un bref instant d'hésitation, de tâtonnement, et nos langues se mélangèrent pendant que ses mains parcouraient avidement mon corps tendu à l'extrême, et que mes ongles griffaient légèrement la peau douce de son dos. Nous haletions de bonheur, lui couché sur moi, et je sentais sa jeune virilité durcie contre mon mont de vénus, ce qui m'électrisait.

C'était un petit mâle que j'avais avec moi. Peut-être un peu maladroit, mais soucieux de bien faire, de me contenter autant qu'il prendrait son plaisir. Ses mains exploraient chaque recoin de mon corps, et notaient les zones érogènes que je lui communiquais par le biais de petites gémissements; il notait soigneusement la zone pour y repasser de façon plus subtile, parfois en l'effleurant à peine, parfois la main posée bien à plat, parfois en pétrissant les chairs avec vigueur.

Pendant ce temps, sa bouche descendait peu à peu, me léchant, déposant de petits baisers, tétant une à une mes aréoles,puis glissant sur mon ventre avant de s'attarder dans mon pubis que j'entretenais soigneusement avant de faire le tour de mes lèvres... puis de se fixer sur mon bouton - ce qui m'arracha un cri de plaisir. Là encore, la langue tâtonna avant de lécher, de tourner pendant que je me tordais de délire jusqu'à ce qu'un foudroyant orgasme me renverse pendant que je criais, accroché à ses cheveux.

Je retombai inerte, jambes écartées, quand il se redressa, et sans le moindre préambule, après un tâtonnement un peu surprenant après tant d'assurance, planta sa verge dans mon vagin parfaitement lubrifié qui se contracta de plaisir autour de ce jeune morceau de chair turgescente et palpitante. Je sentis bien que je l'avais brûlé, que son désir avait été près de le faire exploser... Il tremblait de tous ses membres, son poids pesant sur moi jusqu'à presque m'étouffer: il se retenait désespérément pour ne pas jouir par anticipation, attentif à me redonner encore et toujours du plaisir. J'écartai à fond les jambes, les nouant derrière lui, attentif à ne pas accélérer la cadence des va-et-vient qu'il avait entamés. Il compensait habilement la taille relativement modeste de sa verge en pratiquant de larges mouvements circulaires qui, à chaque fois, me stimulaient le clitoris.

Mais le désir de jouir me reprenait... et c'est moi qui, en le resserrant contre ma poitrine, en gémissant, le poussai à renforcer son assaut, qui nous amena à une conclusion parfaitement synchrone. Il explosa en moi, râlant de bonheur, pendant que mon vagin se contractait autour de sa tige, et que mon bas-ventre se contractait, agité de soubresauts inouïs... Nous restâmes l'un dans l'autre, haletants, nous caressant, en sueur, juste capables de nous embrasser doucement. C'est lui qui s'excusa...

— Pardon Isabelle, je... je t'ai fait prendre un risque, je n'ai pas pu me retenir!

Je souris...

— Ne t'inquiète pas, je suis parfaitement réglée et je ne pense pas qu'il y ait de danger à ce moment du mois... Sinon j'assumerai et je prendrai mes dispositions. C'est moi l'adulte, c'était à moi de penser à cela. Dis, Guillaume, ajoutai-je inquiète... Qu'est-ce qui va se passer, maintenant? Je pense à... Adrien et à ta mère! Tu sais que je ne ferai rien qui fasse de la peine à Adrien, et votre amitié...

— Tu crois pas qu'on a le temps de penser à cela demain? me dit-il en souriant. Regarde ça, me dit-il en montrant sa verge à nouveau droite comme un I, et en se mettant sur le dos.

Je le chevauchai alors, m'empalant sur cette verge après avoir tendrement caressé le sac qu'elle surmontait pendant que ses mains palpaient mes seins durcis, redescendaient sur mon ventre, effleuraient mon bouton... Trois fois, ce démon me fit jouir avant d'exploser à nouveau! D'un commun accord (nous étions trempés de sueur), nous allâmes prendre une douche commune pendant laquelle il parvint à me reprendre en levrette, et nous finîmes nus, épuisés, dans les bras l'un de l'autre en compagnie de Morphée.


Dire que je n'étais pas à mon aise le lendemain, quand je m'éveillai vers neuf heures, c'est un euphémisme. C'est une bonne odeur de café chaud qui me tira du lit, et je descendis en peignoir, le rouge au front pour voir Guillaume s'activer: il avait fait des oeufs au jambon, avait pressé des oranges, fait le café et me regardait en souriant, en peignoir lui aussi.

Je mélangeais les arguments sans parvenir à en tirer quoi que ce soit de cohérent. C'était fou, nous étions égoïstes, mon fils me mépriserait, sa mère me haïrait si elle ne portait pas plainte contre moi, c'en serait fini de leur amitié... À côté de cela, c'était si bon, pour lui comme pour moi... Je savais fort bien, in petto, que jamais je ne résisterais à un tel appel de la chair... Le téléphone sonna deux fois, s'interrompit puis retentit de nouveau.

— C'est pour moi, dit Guillaume d'une voix impérieuse.

Il embarqua le combiné et disparut pendant un long quart d'heure dans le salon, pendant que je ruminais mes pensées en grignotant. C'est un garçon souriant qui revint...

— Je sais ce que tu vas me dire, Isabelle: toi et moi, c'est de la folie, l'amitié d'Adrien, ma mère, etc. Alors écoute-moi bien. Pour la première fois de sa vie, ton fils t'a menti pour une chose importante. Il sait très bien ce qui devait se passer cette nuit et je viens de le lui confirmer. D'ailleurs, il n'était pas avec son club de tennis, mais avec maman, et il s'est passé la même chose entre eux. Cela fait des mois que je rêve de toi, poursuivit-il, et cela fait des mois qu'Adrien flashe sur ma mère. Et on n'est pas débile, on a vu que ça semblait réciproque mais que vous étiez trop coincées pour faire le premier pas, alors on a goupillé cela... Et rassure toi, termina-t-il. Si ça n'avait pas collé d'un côté ou de l'autre, si l'une de vous n'avait pas marché dans la combine, on se serait téléphonés pour tout arrêter. On a été quasiment synchrones, et ma mère est au courant comme toi, et elle le vit bien... comme toi j'espère. Je sais pas, mais à votre place je discuterais pour organiser le futur... Pourquoi ne vivrait-on pas en colocation tous les quatre pour faire taire les rumeurs? En tout cas, dit-il en tremblant et en me prenant dans ses bras... Cette nuit a été la plus belle de ma vie et si tu me dis que c'est la dernière, je sais pas comment je le prendrai... et je sais qu'Adrien pense comme moi de son côté!

J'avais les larmes aux yeux, je crevais tant de désir que d'amour pour ce môme, d'admiration pour ces deux jeunes qui avaient si bien dirigé les évènements, qui changeaient nos vie pour notre plus grand profit. C'est néanmoins avec une toute petite pointe de jalousie que je ne pus m'empêcher de lui demander:

— Mais où donc et avec qui as tu bien pu apprendre à si bien faire l'amour, à ton âge?

Il ouvrit de grands yeux surpris; j'adorais le côté naïf de ce jeune macho qui savait rester môme par certains aspects:

— C'était si bien que ça? En rougissant il murmura... J'ai appris tout seul... Tu es la première. Puis, avec un petit air gêné: bon d'accord, on a fait quelques trucs ensemble, Adrien et moi, comme presque tous les garçons. Mais le sexe, le vrai, je l'ai découvert cette nuit. Et je voulais tant te rendre heureuse... 

Nom deDieu ! Bravo les mômes...et au diable tous ces préjugés qui nous encombrent !  


Dès la semaine suivante, je me faisais prescrire la pilule. Quelques mois plus tard, nous abandonnions nos appartements respectifs pour emménager dans une grande villa commune où officiellement chacun vivait de son côté. Mais à part de rares intimes, personne ne savait que les garçons nous rejoignaient dans l'intimité...

Catherine et moi, nous avons décidé de profiter de l'instant présent - sachant fort bien qu'un jour, il est vraisemblable que nos fils prendront leur envol. Notre seul voeu - mais cela ne dépend pas de nous - c'est que ça se passe plus ou moins au même moment, pour que nous puissions nous appuyer l'une sur l'autre.

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