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pour les mamans délaissées...??? eh ben, leurs gosses !!!
Je crus que c'était le hasard - qui décidément fait bien les choses - comme l'esprit d'initiative qui décida pour nous.
Un samedi, Guillaume était chez nous pour le week-end, quand Adrien fut appelé au téléphone: son club de tennis qui déplaçait son équipe pour un tournoi relativement éloigné se retrouvait dans l'impossibilité de fournir son quota d'arbitres et de juges de lignes, et risquait une sévère pénalité financière. Or s'il est une chose que Guillaume et Adrien ne partagent pas, c'est la passion du tennis. La décision fut rapidement prise: Adrien irait à ce tournoi qui durerait samedi et dimanche, et Guillaume resterait avec moi - sa mère étant partie visiter ses parents en province.
Je savais que ce n'était pas une bonne idée. Mais comment le dire, sur quels arguments me justifier, surtout quand mes seins durcissaient à la perspective de cette promiscuité, que mon bas-ventre irradiait d'une douce chaleur incontrôlable?
Je décidai d'éviter au maximum tout contact rapproché. Guillaume jouait sur l'ordinateur de mon fils, je jardinais. Puis nous prîmes un court diner, devisant aimablement de choses et d'autres, moi étant persuadée que je parvenais à cacher mon désir et mon malaise face à ce garçon superbe, simplement vêtu d'un bermuda et d'un débardeur et chaussé de sandales. Il manifesta le souhait de regarder la télévision, et moi de monter me coucher en prétextant un petit coup de fatigue.
— Bonne nuit Isabelle, me dit-il en m'embrassant sur la joue pendant que je ne pouvais m'empêcher de l'étreindre un peu plus que de raison.
Sous la douche, je me caressai vigoureusement, m'arrachant un orgasme déchirant qui loin de ma calmer sembla décupler ma frustration. Je me parfumai et me couchai sous un drap fin, vêtu d'une simple nuisette, en pleurant sur ce désir impossible.
Je n'ai jamais su dormir dans le noir, aussi est-ce grâce à la petite lampe de chevet que je vis la porte s'ouvrir et Guillaume entrer, un sourire mal assuré aux lèvres qui faisait contraste avec une démarche somme toute résolue. Il était pied nus, en caleçon et en débardeur, les cheveux encore humides de la douche qu'il venait de prendre.
C'est dans la lumière, sans rien dire, qu'il se mit torse nu: il était aussi musclé et imberbe que mon fils, peut être même plus frêle - ce qui ne l'empêchait pas de dégager une sorte de virile assurance juvénile.
— Mais... qu'est-ce-que tu fais, balbutiai-je, sachant que je serais incapable de résister à ses initiatives, terrorisée à cet égard mais en même temps espérant follement qu'il irait jusqu'au bout.
— Je fais ce... ce que tu penses et... ce que tu veux, Isabelle, dit il en se mettant complètement nu, sexe déjà érigé.
Dieu qu'il était beau, que je le désirais! Il se glissa sous le drap à côté de moi et immédiatement ses mains chaudes se portèrent sur mes seins qu'ils coiffèrent en cloche et qui durcirent, m'irradiant de plaisir, pendant que ses lèvres cherchaient les miennes. Un bref instant d'hésitation, de tâtonnement, et nos langues se mélangèrent pendant que ses mains parcouraient avidement mon corps tendu à l'extrême, et que mes ongles griffaient légèrement la peau douce de son dos. Nous haletions de bonheur, lui couché sur moi, et je sentais sa jeune virilité durcie contre mon mont de vénus, ce qui m'électrisait.
C'était un petit mâle que j'avais avec moi. Peut-être un peu maladroit, mais soucieux de bien faire, de me contenter autant qu'il prendrait son plaisir. Ses mains exploraient chaque recoin de mon corps, et notaient les zones érogènes que je lui communiquais par le biais de petites gémissements; il notait soigneusement la zone pour y repasser de façon plus subtile, parfois en l'effleurant à peine, parfois la main posée bien à plat, parfois en pétrissant les chairs avec vigueur.
Pendant ce temps, sa bouche descendait peu à peu, me léchant, déposant de petits baisers, tétant une à une mes aréoles,puis glissant sur mon ventre avant de s'attarder dans mon pubis que j'entretenais soigneusement avant de faire le tour de mes lèvres... puis de se fixer sur mon bouton - ce qui m'arracha un cri de plaisir. Là encore, la langue tâtonna avant de lécher, de tourner pendant que je me tordais de délire jusqu'à ce qu'un foudroyant orgasme me renverse pendant que je criais, accroché à ses cheveux.
Je retombai inerte, jambes écartées, quand il se redressa, et sans le moindre préambule, après un tâtonnement un peu surprenant après tant d'assurance, planta sa verge dans mon vagin parfaitement lubrifié qui se contracta de plaisir autour de ce jeune morceau de chair turgescente et palpitante. Je sentis bien que je l'avais brûlé, que son désir avait été près de le faire exploser... Il tremblait de tous ses membres, son poids pesant sur moi jusqu'à presque m'étouffer: il se retenait désespérément pour ne pas jouir par anticipation, attentif à me redonner encore et toujours du plaisir. J'écartai à fond les jambes, les nouant derrière lui, attentif à ne pas accélérer la cadence des va-et-vient qu'il avait entamés. Il compensait habilement la taille relativement modeste de sa verge en pratiquant de larges mouvements circulaires qui, à chaque fois, me stimulaient le clitoris.
Mais le désir de jouir me reprenait... et c'est moi qui, en le resserrant contre ma poitrine, en gémissant, le poussai à renforcer son assaut, qui nous amena à une conclusion parfaitement synchrone. Il explosa en moi, râlant de bonheur, pendant que mon vagin se contractait autour de sa tige, et que mon bas-ventre se contractait, agité de soubresauts inouïs... Nous restâmes l'un dans l'autre, haletants, nous caressant, en sueur, juste capables de nous embrasser doucement. C'est lui qui s'excusa...
— Pardon Isabelle, je... je t'ai fait prendre un risque, je n'ai pas pu me retenir!
Je souris...
— Ne t'inquiète pas, je suis parfaitement réglée et je ne pense pas qu'il y ait de danger à ce moment du mois... Sinon j'assumerai et je prendrai mes dispositions. C'est moi l'adulte, c'était à moi de penser à cela. Dis, Guillaume, ajoutai-je inquiète... Qu'est-ce qui va se passer, maintenant? Je pense à... Adrien et à ta mère! Tu sais que je ne ferai rien qui fasse de la peine à Adrien, et votre amitié...
— Tu crois pas qu'on a le temps de penser à cela demain? me dit-il en souriant. Regarde ça, me dit-il en montrant sa verge à nouveau droite comme un I, et en se mettant sur le dos.
Je le chevauchai alors, m'empalant sur cette verge après avoir tendrement caressé le sac qu'elle surmontait pendant que ses mains palpaient mes seins durcis, redescendaient sur mon ventre, effleuraient mon bouton... Trois fois, ce démon me fit jouir avant d'exploser à nouveau! D'un commun accord (nous étions trempés de sueur), nous allâmes prendre une douche commune pendant laquelle il parvint à me reprendre en levrette, et nous finîmes nus, épuisés, dans les bras l'un de l'autre en compagnie de Morphée.
Dire que je n'étais pas à mon aise le lendemain, quand je m'éveillai vers neuf heures, c'est un euphémisme. C'est une bonne odeur de café chaud qui me tira du lit, et je descendis en peignoir, le rouge au front pour voir Guillaume s'activer: il avait fait des oeufs au jambon, avait pressé des oranges, fait le café et me regardait en souriant, en peignoir lui aussi.
Je mélangeais les arguments sans parvenir à en tirer quoi que ce soit de cohérent. C'était fou, nous étions égoïstes, mon fils me mépriserait, sa mère me haïrait si elle ne portait pas plainte contre moi, c'en serait fini de leur amitié... À côté de cela, c'était si bon, pour lui comme pour moi... Je savais fort bien, in petto, que jamais je ne résisterais à un tel appel de la chair... Le téléphone sonna deux fois, s'interrompit puis retentit de nouveau.
— C'est pour moi, dit Guillaume d'une voix impérieuse.
Il embarqua le combiné et disparut pendant un long quart d'heure dans le salon, pendant que je ruminais mes pensées en grignotant. C'est un garçon souriant qui revint...
— Je sais ce que tu vas me dire, Isabelle: toi et moi, c'est de la folie, l'amitié d'Adrien, ma mère, etc. Alors écoute-moi bien. Pour la première fois de sa vie, ton fils t'a menti pour une chose importante. Il sait très bien ce qui devait se passer cette nuit et je viens de le lui confirmer. D'ailleurs, il n'était pas avec son club de tennis, mais avec maman, et il s'est passé la même chose entre eux. Cela fait des mois que je rêve de toi, poursuivit-il, et cela fait des mois qu'Adrien flashe sur ma mère. Et on n'est pas débile, on a vu que ça semblait réciproque mais que vous étiez trop coincées pour faire le premier pas, alors on a goupillé cela... Et rassure toi, termina-t-il. Si ça n'avait pas collé d'un côté ou de l'autre, si l'une de vous n'avait pas marché dans la combine, on se serait téléphonés pour tout arrêter. On a été quasiment synchrones, et ma mère est au courant comme toi, et elle le vit bien... comme toi j'espère. Je sais pas, mais à votre place je discuterais pour organiser le futur... Pourquoi ne vivrait-on pas en colocation tous les quatre pour faire taire les rumeurs? En tout cas, dit-il en tremblant et en me prenant dans ses bras... Cette nuit a été la plus belle de ma vie et si tu me dis que c'est la dernière, je sais pas comment je le prendrai... et je sais qu'Adrien pense comme moi de son côté!
J'avais les larmes aux yeux, je crevais tant de désir que d'amour pour ce môme, d'admiration pour ces deux jeunes qui avaient si bien dirigé les évènements, qui changeaient nos vie pour notre plus grand profit. C'est néanmoins avec une toute petite pointe de jalousie que je ne pus m'empêcher de lui demander:
— Mais où donc et avec qui as tu bien pu apprendre à si bien faire l'amour, à ton âge?
Il ouvrit de grands yeux surpris; j'adorais le côté naïf de ce jeune macho qui savait rester môme par certains aspects:
— C'était si bien que ça? En rougissant il murmura... J'ai appris tout seul... Tu es la première. Puis, avec un petit air gêné: bon d'accord, on a fait quelques trucs ensemble, Adrien et moi, comme presque tous les garçons. Mais le sexe, le vrai, je l'ai découvert cette nuit. Et je voulais tant te rendre heureuse...
Nom deDieu ! Bravo les mômes...et au diable tous ces préjugés qui nous encombrent !
Dès la semaine suivante, je me faisais prescrire la pilule. Quelques mois plus tard, nous abandonnions nos appartements respectifs pour emménager dans une grande villa commune où officiellement chacun vivait de son côté. Mais à part de rares intimes, personne ne savait que les garçons nous rejoignaient dans l'intimité...
Catherine et moi, nous avons décidé de profiter de l'instant présent - sachant fort bien qu'un jour, il est vraisemblable que nos fils prendront leur envol. Notre seul voeu - mais cela ne dépend pas de nous - c'est que ça se passe plus ou moins au même moment, pour que nous puissions nous appuyer l'une sur l'autre.
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